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La zone euro se démène pour éviter un Grexit

( Source: Xinhua )

09.07.2015 08h41

Les derniers jours ont été chargés en événements dans la zone euro après que les électeurs grecs ont voté "non" lors du référendum de dimanche contre l'accord de subvention proposé par les créanciers internationaux, ce qui a augmenté le risque d'une sortie de la Grèce de la zone euro (Grexit).

Une rencontre d'urgence de l'Eurogroupe à Bruxelles s'est close mardi après-midi sur un résultat peu concluant, les créanciers ayant déclaré qu'ils n'avaient reçu aucune proposition significative de la part de la Grèce.

A l'issue d'un sommet de la zone euro quelques heures plus tard, le président du Conseil européen Donald Tusk a appelé le gouvernement grec à spécifier ses propositions pour un programme de réformes global et spécifique, et ce d'ici jeudi au plus tard.

Entre ces deux réunions, Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a tenu à Bruxelles des discussions à huis clos avec la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande.

"Jusqu'à maintenant, j'ai évité de parler de date butoir (pour un accord), mais ce soir je dois le dire clairement -- le délai final est cette semaine", a déclaré M. Tusk, prévenant qu'il n'y a que cinq jours pour éviter le pire des scénarios et sauver la Grèce de la faillite.

Il a appelé les dirigeants des pays de l'Union européenne (UE) à essayer de trouver un consensus, soulignant que la faillite de la Grèce et l'insolvabilité de son système bancaire affecteront toute l'Europe, et ce également de manière géopolitique.

"Si certains avaient l'illusion que cela ne se passera pas comme ça, ils sont naïfs", a-t-il ajouté.

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a également évoqué le "Grexit", indiquant que l'UE avait déjà "un scénario de Grexit préparé en détail".

La Grèce, néanmoins, semble plus confiante quant à un accord final, M. Tsipras arguant que les discussions durant le sommet de la zone euro "ont été menées dans un climat positif".

"Notre but est d'arriver à conclure ce processus avec succès d'ici la fin de la semaine", a-t-il indiqué à Bruxelles.

Selon des sources gouvernementales à Athènes, la Grèce demande actuellement un programme de subvention de 29 milliards d'euros (32 milliards de dollars) de deux ans via le Mécanisme européen de stabilité (MES).

En attendant, plusieurs membres européens préféreraient d'abord un accord transitoire de quelques mois en échange d'une mise en oeuvre rapide de réformes du côté grec, et ce en tant que test avant d'engager les discussions pour arriver à un accord global.

Des officiels et analystes des deux parties ont prévenu que la situation actuelle était périlleuse.

"Il est maintenant temps de se retrouver à nouveau autour de la table des discussions", a déclaré M. Juncker.

"En Europe, il n'y a pas de réponses simples", a-t-il indiqué. "Il s'agit de compromis, et cela prend du temps".

Mais le temps est ce qui manque à la Grèce. Les banques grecques sont fermées et les contrôles de capitaux ont été imposés en Grèce depuis le 29 juin. Les distributeurs automatiques devraient être vides et ne plus avoir d'espèces en réserve cette semaine. Ainsi, sans aide d'urgence, la Grèce serait en situation de défaut de paiement et ferait face à une sortie potentielle de la zone euro.

Depuis le 1er juillet, la Grèce a du retard dans ses remboursements au Fonds monétaire international (FMI) et doit rembourser 3,5 milliards d'euros (3,85 milliards de dollars) de dettes à la Banque centrale européenne avant le 20 juillet.

Beaucoup de gens en Grèce considèrent que cinq ans d'austérité ont épuisé la vitalité du pays, alors que le taux de chômage a atteint 25,6% en mars.

L'office européen de statistiques Eurostat a également révélé que 49,7% des Grecs âgés de 15 à 24 ans sont au chômage.

Un article publié par de célèbres économistes sur le site internet du Monde exhorte à de nouvelles mentalités pour s'attaquer à la crise de la dette grecque.

Au lieu de stimuler l'économie grecque, l'austérité de ces dernières années n'a conduit qu'à un chômage en augmentation et à la faillite des banques, indique l'article.

Ce document appelle l'Allemagne et le trio de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international à permettre la restructuration de la dette grecque pour maintenir le pays dans la zone euro.

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