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L'Europe sera l'une des régions les plus exposées à des risques en 2015 (2)

( Source: le Quotidien du Peuple en ligne )

15.01.2015 09h16

FAIBLE REDRESSEMENT DE L'ECONOMIE

Si les économies d'autres régions ont connu une solide reprise, celle de l'Europe reste faible. Selon des experts, 2015 serait encore une année sombre pour l'économie européenne.

La zone euro se dirige tout droit vers la déflation, incitant plus que jamais la Banque centrale européenne à injecter massivement des liquidités dans le système financier.

En effet, la déflation est un phénomène craint par les économistes, car elle peut entraîner un cercle vicieux de baisse des prix, de la production, des salaires et de la consommation, qui empêche l'économie de redémarrer.

Cette pression en faveur d'une relance de la croissance est également motivée par les chiffres du chômage, qui stagnent à 11,5% dans la zone euro, selon les statistiques de novembre dernier publiées par Eurostat. La zone euro comptait 18,39 millions de chômeurs en novembre, soit 34.000 de plus qu'en octobre.

Une autre difficulté pour l'économie européenne viendrait de la Grèce, qui organisera le 25 janvier des élections législatives anticipées.

En effet, les évocations d'un possible retrait de la Grèce de l'euro fusent depuis que l'hebdomadaire allemand Der Spiegel a affirmé la semaie dernière que la chancelière allemande, Angela Merkel, serait prête à laisser la Grèce sortir de la zone euro en cas de victoire du parti de gauche radicale Syriza aux législatives. Le Premier ministre sortant Antonis Samaras, chef du parti de droite Nouvelle-Démocratie, s'efforce de souligner que ce danger de sortie de la zone euro est réel, comme Syriza reste en tête avec plus de 28% des intentions de vote, selon des sondages.

Son leader, Alexis Tsipras, veut en finir avec l'austérité imposée par les créanciers internationaux et souhaite restructurer la dette grecque. Prônant la fin des politiques d'austérité qui ont provoqué l'explosion du chômage depuis 2010, Syriza fait peur aux investisseurs qui craignent que le parti ne rejette les réformes réclamées par ses créanciers, l'UE et le FMI.

Les craintes ont déjà des conséquences sur les marchés : le taux d'emprunt à 10 ans de la Grèce est passé la semaine dernière au-dessus du seuil symbolique des 10%, privant de fait ce pays de tout accès aux marchés d'emprunt à long terme. La Bourse d'Athènes a clôturé dans le rouge pendant plusieurs jours.

Depuis mardi, plusieurs responsables politiques européens sont montés au créneau pour rejeter toute éventualité d'un abandon de l'euro par Athènes. En Grèce, selon un sondage, 75,7% des personnes interrogées ont répondu "oui" ou "plutôt oui" à la question de savoir si la Grèce devait rester "à tout prix dans la zone euro". Les "non" et "plutôt non" ne rassemblent que 22,3% des sondés. Ce résultat est dans la ligne de précédentes enquêtes qui ont montré la volonté de la population de rester dans l'UE, même au sommet de la crise de la dette il y a deux ans et malgré les politiques d'austérité drastiques imposées au pays depuis le début de la crise en 2010.


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