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Juncker veut mettre l'Europe sur les rails

( Source: Xinhua )

11.09.2014 13h18

Dévoilant son nouveau collège de commissaires, le président élu de la Commission européenne (CE) Jean-Claude Juncker a reconnu mercredi que l'un de ses plus grands défis serait de convaincre les citoyens que les choses allaient changer.

Après quatre ans d'austérité, de coupes sombres dans les dépenses publiques et près de zéro augmentation de salaire, c'est l'économie qui prédomine les préoccupations de la plupart des Européens.

Juncker marche sur une corde raide d'une part, rassurer les banques centrales et les marchés financiers que l'Europe est sérieuse au sujet de la discipline budgétaire; d'autre part, faire des concessions aux politiciens de centre-gauche qui pensent que l'Europe peut encore éviter la récession par l'augmentation de la dépense publique.

Le nouveau portefeuille Affaires économiques et financières, fiscalité et douanes, fusion de deux fonctions antérieures distinctes, est confié à Pierre Moscovici, ancien ministre français des Finances. Politiquement, cela crée un scénario intéressant d'avoir un socialiste français au cœur de l'économie de l'Union européenne à un moment où le gouvernement socialiste en France semble aller de crise en crise.

Il y a deux semaines, le gouvernement français a démissionné dans sa totalité et a été remanié suite à des critiques publiques faites par Arnaud Montebourg, ministre de l'Economie, envers la politique du Premier ministre Manuel Valls.

Cependant, Moscovici, centre-gauche de son parti, est extrêmement expérimenté et semble peu probable de perturber les marchés financiers.

En outre, en dehors de lui, Juncker a soigneusement alloué d'autres postes économiques et financiers aux politiciens de son propre groupe de centre-droit du Parti populaire européen (PPE) afin d'envoyer un message clair stipulant que la discipline budgétaire et monétaire se poursuivra sous sa direction. Cette politique ne sera pas bien accueillie par tout le monde, mais la chancelière allemande Angela Merkel, de facto le leader européen, souhaite la continuité de la stabilité que cela représente.

Il y a eu aussi une surprise de dernière minute dans le collège car Juncker semble être conscient du risque réel du retrait de la Grande-Bretagne de l'UE. Le Premier ministre britannique David Cameron a mené une campagne très publique contre la nomination de Juncker comme président de la CE, mais l'ancien Premier ministre du Luxembourg, ne semble pas avoir pris cela personnellement. Il a choisi le Britannique Lord Hill pour le nouveau portefeuille de Stabilité financière, services financiers et union des marchés de capitaux.

Il y a encore une semaine, on a pensé que le Royaume-Uni se retrouverait avec le poste relativement mineur de l'énergie et du changement climatique. Mais au lieu de cela, Juncker a désigné le représentant du Royaume-Uni à un des postes économiques les plus importants, pour contrôler le secteur des services financiers, un secteur dans lequel la Grande-Bretagne est dominante.

Cameron a même tweeté un message disant que c'était "bon que Lord Hill ait été désigné comme commissaire de l'UE pour les services financiers : un secteur vital pour les emplois, les pensions et l'épargne au Royaume-Uni."

Fondamentalement, deux des rôles du vice-président principalement responsable de la politique économique sont allés à des hommes politiquement alignés avec le PPE.

Jyrki Katainen de Finlande deviendra vice-président pour l'emploi, la croissance, l'investissement et la compétitivité, chargé de superviser un plan de relance de 300 milliards d'euros d'investissement public et privé au cours des trois prochaines années.

Valdis Dombrovskis de Lettonie, devient vice-président pour l'Euro et doit poursuivre la réforme de l'Union économique et monétaire afin de préserver la stabilité de l'euro.

Ces deux pays de la zone euro du Nord sont considérés comme des alliés d'Angela Merkel et partisans de l'austérité.

La nouvelle Commission prendra ses fonctions le 1er novembre, mais doit d'abord être confirmée par le Parlement européen lors de la session plénière en octobre.

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