Le vice-ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Cho Tae-yul, a demandé jeudi au Japon de prendre des mesures sincères concernant l'esclavage sexuel des femmes coréennes dans des maisons closes de l'armée japonaise au cours de la Seconde Guerre mondiale.
A l'occasion d'un forum sur la sécurité, M. Cho a déclaré que le Japon devrait prendre des mesures sincères pour résoudre le problème des "femmes de réconfort" afin de "voir la fin du tunnel", faisant référence aux relations tendues entre Séoul et Tokyo qui se sont dégradées en raison de différends territoriaux et de la perception japonaise erronée de l'histoire.
La Corée du Sud n'a jamais provoqué le Japon depuis l'entrée en fonctions du gouvernement de Park Geun-hye en février 2013, a indiqué M. Cho, attribuant la responsabilité de la détérioration des relations bilatérales au Japon.
Le gouvernement japonais, dirigé par le Premier ministre Shinzo Abe, devrait lire le message adressé par la présidente Park Geun-hye lors d'un discours prononcé le 15 août en commémoration du 50e anniversaire de la libération de la Corée du régime colonial japonais de 1910 à 1945, a-t-il souligné.
Dans son discours, Mme Park avait demandé au Japon de faire face à l'histoire et de changer sa vision erronée de celle-ci, en particulier en ce qui concerne la question des esclaves sexuelles, et de démontrer son engagement pour un nouvel avenir avec la Corée du Sud.