Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange a déclaré lundi qu'il quitterait « bientôt » l'ambassade équatorienne à Londres, où il s'était réfugié il y a plus de deux ans pour éviter l'extradition vers la Suède pour subir un interrogatoire pour de possibles agressions sexuelles.
Mais dans une longue déclaration à la presse, M. Assange n'a cependant donné aucune indication de la date exacte de son départ de l'ambassade, pas plus qu'il n'a expliqué pourquoi il a peut-être changé d'avis après avoir répété à de nombreuses reprises son défi à ce qu'il a décrit comme un effort international pour le persécuter pour le rôle qu'il a joué dans la diffusion d'un véritable trésor composé de documents du gouvernement américain.
La presse britannique avait laissé entendre ces derniers jours que Julian Assange était en mauvaise santé et avait besoin de soins médicaux urgents. L'Australien, qui semblait résigné et hésitant dans sa déclaration aux côtés de la ministre des Affaires étrangères équatorienne, a reconnu que deux ans dans l'ambassade, sans exposition aux rayons du soleil, « lui a causé certaines difficultés ».
Mais il a précisé que son départ de l'ambassade ne serait « probablement pas » dû aux raisons qui ont été annoncées au public. Julian Assange est enfermé dans un petit appartement de l'ambassade depuis juin 2012, refusant de se rendre à la police britannique. Bien qu'il ait obtenu l'asile en Equateur, la police britannique ne lui permettra pas de se rendre à l'aéroport pour prendre un vol à destination de l'Amérique du Sud.
Le ministre des Affaires étrangères équatorien, Ricardo Patino, a déclaré lundi que Julian Assange se verra toujours accorder la protection de l'Equateur, et il dénoncé ce qu'il a décrit comme « une violation grave des droits de l'homme de Julian Assange ».