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La Chine est à l'avant-garde de la transition énergétique mondiale

Xinhua | 12.06.2017 08h17

L'entreprise LanzaTech, qui transforme du gaz d'échappement industriel en combustible et en produits chimiques, tentait d'introduire ses technologies sur le marché, recherchant dans ce but des partenariat aux Etats-Unis, mais en vain.

C'est en Chine que cette start-up des bioénergies a trouvé certains de ses premiers soutiens industriels. Les sociétés Baosteel Group et Shougang Group, deux grands fabricants chinois d'acier, ont établi des joint-ventures avec LanzaTech, posant une pierre angulaire pour la commercialisation de cette entreprise.

Dès lors, des partenaires à travers le monde se sont joints aux efforts, levant des fonds supplémentaires pour cette entreprise et l'aidant à remporter des prix mondiaux liés aux énergies propres.

Sans la participation précoce des deux géants sidérurgiques chinois, la société avait peu de chance de voir ses technologies être commercialisées, selon Andrew Chung, ancien commandité de Khosla Ventures, l'un des premiers investisseurs de LanzaTech.

L'enthousiasme de la Chine en faveur des énergies propres promeut la transition mondiale vers un futur à faibles émissions de carbone. Grâce aux investissements publics et privés et à son engagement en faveur de la collaboration, la Chine joue un rôle de plus en plus important dans l'innovation des technologies propres dans le monde.

Ces dernières années, la Chine a enregistré plus d'investissements et d'installations pour les énergies renouvelables que tout autre pays, a-t-on appris d'un rapport publié par la Banque mondiale.

Les capacités solaires et éoliennes connaissent une croissance rapide, tandis que le pays tente de passer d'une consommation énergétique basée sur le charbon à un modèle dépendant davantage des énergies propres.

"Le développement des technologies d'énergies propres en Chine s'est avéré remarquable ces dernières années", a noté Adnan Z. Amin, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie renouvelable (IRENA), à l'Agence de presse Xinhua (Chine nouvelle), en marge d'une réunion sur les énergies propres organisée la semaine dernière à Beijing.

La Chine compte investir 2.500 milliards de yuans (environ 368 milliards de dollars) dans les projets d'énergies renouvelables sur la période 2016-2020, créant plus de 13 millions d'emplois dans le secteur, selon l'Administration nationale de l'énergie.

En 2016, la Chine était de loin le plus grand marché de voitures électriques. Les ventes de ces véhicules dans le pays ont représenté 40% du total mondial et se sont avérées deux fois supérieures à celles rapportées aux Etats-Unis, selon un rapport publié par l'Agence internationale de l'énergie.

Tout en misant gros sur l'innovation nationale dans les technologies propres, la Chine recherche activement une expertise internationale dans ce domaine et partage sa sagesse avec le monde.

Lors de sa rencontre à Beijing avec le secrétaire américain à l'Energie, Rick Perry, le vice-Premier ministre chinois Zhang Gaoli a exprimé l'espoir de voir les deux pays renforcer la coopération dans les domaines des énergies fossiles et des énergies renouvelables, afin de promouvoir ensemble la transition vers des énergies propres et de contribuer au développement durable de l'énergie mondiale.

L'initiative "la Ceinture et la Route", proposée par la Chine en 2013, renforcera davantage la coopération mondiale sur les énergies propres, créant un système d'énergie interconnecté à travers le monde, a indiqué M. Amin.

"La Chine est importante, non seulement dans une optique climatique, mais aussi concernant la manière dont la transition énergétique sera menée à l'échelle mondiale", a ajouté M. Amin.

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Guangqi CUI)
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