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La communauté africaine de Guangzhou se réduit, mais elle grandit dans d'autres autres villes chinoises (3)

le Quotidien du Peuple en ligne | 10.08.2016 15h35

Les relations avec les autorités

Le coût de la vie en Chine a augmenté. Selon M. Tirera, quand il est arrivé en Chine, le salaire mensuel d'un employé chinois était d'environ 1 200 Yuans. « Aujourd'hui, vous devez payer au moins 3 500 Yuans, et tous ces coûts supplémentaires viennent inévitablement s'ajouter au prix des produits de base », a-t-il précisé.

M. Tirera a également dit qu'il essaie d'inciter les fabricants chinois à construire des usines au Sénégal et à y apporter la technologie chinoise. Il pense que c'est une situation gagnant-gagnant, car ainsi l'Afrique apprendra des technologies, et la Chine pourra s'appuyer sur les faibles coûts de la main-d'œuvre africaine.

Certains Africains se sont plaints de l'augmentation des contrôles de passeport par la police du fait que la ville a renforcé ses mesures de sécurité ces derniers mois, car Hangzhou, une ville située à une heure de route d'Yiwu, va accueillir le sommet du G20 en septembre. Ainsi, selon M. S. Jimoh, un commerçant d'art ghanéen qui vend des antiquités africaines à la Cité du Commerce International, la police le harcèle tous les jours pour lui demander son passeport.

Pour faciliter la vie des commerçants étrangers vivant dans la ville, le mois dernier, Yiwu a commencé à leur délivrer des « cartes de citoyens étrangers ». La carte est la propre version de la ville d'une carte d'identité de résident, sauf qu'elle a été spécialement conçue pour les étrangers et peut être utilisé comme un document d'identification personnelle.

"Yiwu est en train de faire tout ce qu'elle peut -elle n'est pas en mesure de nous donner une carte d'identité nationale, mais elle nous donne cette carte de citoyen qu'aucune autre ville chinoise n'a », dit fièrement M. Tirera, montrant la pluie battante à l'extérieur. « Vous savez, par ce temps, si je prends mon passeport sur moi dehors, il pourrait facilement se mouiller. Avec la carte de citoyen, je n'ai pas besoin de prendre mon passeport ».

Selon Ma Enyu, chercheur à l'Institut d'études africaines de l'Université normale du Zhejiang, la façon dont Yiwu traite les étrangers est en partie liée au rôle de la ville en tant que plaque tournante du commerce. « Le commerce est le pilier d'Yiwu, et la convivialité de la ville envers les commerçants étrangers peut être attribuée à sa tradition mercantile », a-t-elle déclaré au Global Times.

Mme Ma estime par ailleurs que le fait que la plupart des Africains d'Yiwu sont des commerçants, fait qu'il est plus facile pour le gouvernement de Yiwu de les gérer. C'est tout à fait différent de ce qui se passe à Guangzhou, où les Africains viennent d'horizons divers et vivent dans la ville pour des raisons différentes.


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(Rédacteurs :Guangqi CUI, Wei SHAN)
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