Les sociétés immobilières de Londres et de d'autres grandes villes européennes se préparent à une forte augmentation dans ce secteur déjà très actif, en raison de signes de riches Chinois à la recherche d'un havre de paix pour fuir d l'agitation du secteur boursier de la nation.
Depuis plusieurs années, des particuliers et entreprises chinoises achètent des propriétés à l'étranger, en particulier au Royaume-Uni.
Pourtant, après le krach boursier du mois dernier, où près 30% de la valeur des actions chinoises s'est envolée, avant l'intervention du gouvernement. Les initiés de l'industrie de l'immobilier prédisent que les investisseurs chinois vont chercher à diversifier davantage leurs portefeuilles en investissant dans l'immobilier européen.
«Des preuves anecdotiques montrent que les acheteurs chinois ont intensifié leur intérêt pour le marché immobilier mondial, notamment Londres, à la suite de la récente volatilité du marché boursier», a expliqué Tom Bill, responsable de la London residential research chez Knight Frank LLP, un cabinet de conseil immobilier fondé en 1896.
Brian O'Connor, directeur de Adhoc Immobilien, une agence immobilière allemande à Berlin, fait écho à cela. «Le fait d'un marché chinois précaire, il y a un fort désir d'étendre les risques et entrer dans différents marchés», a-t-il souligné.
La valeur de l'investissement dans l'immobilier par les particuliers et entreprises chinoises se portait à 600 millions de dollars en 2009, pour atteindre 15 milliards de dollars en 2014, selon les estimations de Knight Frank. Ajoutant que les acheteurs chinois ont représenté 11% de toutes les transactions au dessus de 1 million de livres (1,55 millions $) à Londres l'année dernière, en hausse de 4% par rapport à 2012.