La Chine est le deuxième plus grand marché mondial d'échange de quotas d'émission de carbone après l'Union européenne (UE), selon des données publiées mardi.
Xie Zhenhua, ministre adjoint de la Commission nationale du Développement et de la Réforme, a indiqué que les entreprises chinoises avaient échangé un volume de quotas d'émission de plus de 3,85 millions de tonnes de carbone pour un prix total de 125 millions de yuans (20,2 millions de dollars) le 23 mai, faisant ainsi de la Chine le deuxième marché du carbone après l'UE.
La Chine a mis en place un système pilote d'échange de quotas d'émission de carbone en 2011 et a approuvé des systèmes pilotes dans sept villes et provinces, à savoir Beijing, Tianjin, Shanghai, Chongqing, Shenzhen, le Guangdong et le Hubei.
Dans le cadre de ces systèmes, les entreprises qui émettent plus de carbone que le niveau autorisé peuvent acheter des quotas non utilisés à celles qui ont émis moins de carbone que leur quantité allouée de quotas.
L'échange de quotas a pour but d'encourager la réduction des émissions et de financer les recherches sur la protection de l'environnement.
Confrontée à une grave pollution, la Chine contrôlera ses émissions de carbone en diminuant la consommation de combustibles fossiles, en promouvant l'utilisation d'énergie propre et en établissant des marchés d'échange de quotas d'émission de carbone.
Selon un plan d'action publié le mois dernier, le pays vise à réduire de 4% la consommation de dioxyde de carbone par unité de production économique en 2014.