Le haut niveau d'autonomie dont bénéficie la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong est soumis à l'autorisation de la direction centrale, et il n'existe rien que l'on puisse qualifier de "pouvoir résiduel", selon un livre blanc publié mardi.
Le gouvernement central chinois exerce une juridiction d'ordre général sur toutes les régions administratives locales du pays, y compris Hong Kong. Le haut niveau d'autonomie de la RAS de Hong Kong provient uniquement de l'autorisation offerte par la direction centrale, indique le document intitulé "La Pratique de la politique 'un pays, deux systèmes' dans la Région administrative spéciale de Hong Kong" et publié par le Bureau de l'information du Conseil des Affaires d'Etat (gouvernement chinois).
"Le haut niveau d'autonomie de la RAS de Hong Kong ne signifie ni autonomie à part entière ni pouvoir décentralisé. Il s'agit du pouvoir de gérer les affaires locales tel qu'autorisé par la direction centrale", explique le document.
Pour maintenir le principe d'"un pays", il est essentiel de préserver la souveraineté, la sécurité et les intérêts de développement de la Chine et de respecter le système fondamental du pays et les autres systèmes et principes, souligne le livre blanc.
La notion de "deux systèmes" signifie qu'au sein d'"un pays", le corps principal du pays pratique le socialisme et que des régions comme Hong Kong pratiquent le capitalisme.
"Le système socialiste dans la partie continentale est la condition préalable et la garantie permettant à Hong Kong de pratiquer le capitalisme et de maintenir sa stabilité et sa prospérité", affirme le document.
Certaines personnes ont une compréhension confuse de cette politique et de la Loi fondamentale.
"Plusieurs points de vue erronés répandus actuellement à Hong Kong concernant son économie, sa société et le développement de sa structure politique sont attribuables à ce phénomène."