Dernière mise à jour à 15h29 le 11/07
1/10Xiao Guangchun travaille sur un accessoire pour les cheveux, tout l’art du «diancui». (Photo/China Daily)
2/10Xiao Guangchun place une petite partie d'une plume sur une fleur dorée en argent antique. (Photo/China Daily)
3/10Détail d’une couronne «diancui». (Photo/China Daily)
4/10Xiao Guangchun montre une boucle d'oreille qu’il vient de terminer pour un de ses clients. (Photo/China Daily)
5/10Une épingle à cheveux grâce au savoir-faire du diancui. (Photo/China Daily)
6/10Diancui : touches finales pour une épingle à cheveux. Dans la culture chinoise, les chauves-souris sont synonymes d’une bonne fortune. (Photo/China Daily)
7/10Un spécimen de martin-pêcheur. (Photo/China Daily)
8/10Xiao Yumei, fille de Xiao Guangchun, coupe un morceau de plume avec un couteau artisanal. (Photo/China Daily)
9/10L'art du diancui est souvent utilisé dans la fabrication d’épingles à cheveux. (Photo/China Daily)
10/10L'art du diancui est souvent utilisé dans la fabrication d’épingles à cheveux. (Photo/China Daily)
L'or, souvent associé à la royauté dans la Chine ancienne, ne jouait qu'un rôle secondaire lorsqu'il était associé aux plumes de martin-pêcheur - un petit oiseau aux couleurs vives - pour la fabrication de bijoux.
Ce savoir-faire appelé «diancui » en chinois, littéralement «une goutte de bleu», décrit l'éclat des plumes semblant s'envoler de nouveau.
Ces plumes sont minutieusement découpées et collées sur l'or ou de l'argent doré pour créer un effet irisé et cloisonné, nécessitant une grande habileté et de la patience.
Xiao Guangchun s'est vu transmettre les compétences du diancui par son père il y a plus de 30 ans. «L'histoire de cet art remonte à plus de 2 000 ans, mais aujourd'hui encore inconnue de nombreuses personnes», a expliqué Xiao, qui, à l'âge de 60 ans, a décidé de perpétuer cette profession qui risque de disparaître.