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Les pays occidentaux doivent cesser de se livrer à des actes illégaux sous couvert du droit international

le Quotidien du Peuple en ligne | 11.07.2016 10h54

Le 6 juillet a été publié un rapport britannique sur la guerre en Irak, couvrant tous les aspects du conflit, de la décision de lancer la guerre en Irak aux préparatifs de guerre et aux plans d'après-guerre. Il est à noter que, dans ce rapport qui a demandé 7 ans et compte pas moins de 2,6 millions de mots, aucune vision claire sur la nature même cette guerre ne figure.

Le 8 juillet, le Quotidien du Peuple a publié un article de commentaires, dans lequel il souligne que, s’agissant de la nature de la guerre en Irak, il y a depuis longtemps un consensus au sein de la communauté internationale. Ce fut une action militaire unilatérale qui a court-circuité l'Organisation des Nations Unies pour renverser le régime d'un Etat souverain par la guerre, une guerre illégale et injuste. Alors même que les pays occidentaux aiment plus que quiconque parler du droit international, l'histoire et la réalité ont montré à maintes reprises que quand ils le font, c’est toujours contre les autres et pas contre eux-mêmes, et qu’ils manipulent souvent le droit pour mieux le contrôler.

L'article souligne également que, ces derniers temps, la demande d’arbitrage unilatéralement déposés par les Philippines au sujet de la mer de Chine méridionale est également un nouvel exemple de ce petit jeu joué par les États-Unis et d'autres pays occidentaux. Ils essaient de confondre bien et le mal en parlant haut et fort sur la scène internationale, faisant faussement porter à la Chine le chapeau de la « violation du droit international ». En fait, cependant, les Philippines, en contradiction avec le principe de l’« estoppel », selon lequel une partie ne saurait se prévaloir de prétentions contradictoires au détriment de ses adversaires, ont déposé une demande unilatérale d’arbitrage sur la mer de Chine méridionale, ce qui constitue une extension de compétence illégale et un abus de pouvoir de la part du tribunal arbitral, ce qui constitue vraiment une violation du droit international.

L’article estime que l’affaire de l'arbitrage sur la mer de Chine méridionale lancée par les Philippines est pour les États-Unis un des moyens qu’ils ont trouvé pour maintenir leur position dominante dans la région Asie-Pacifique, une sorte de « piège » bien conçu tendu à la Chine dans le but de discréditer l'image de celle-ci au nom du droit international, et de semer la discorde entre elle et les pays voisins. Si les Etats-Unis sont tellement préoccupés par la primauté du droit international, pourquoi leurs « cogitations » qui durent depuis des décennies sur la « Convention des Nations Unies sur le droit de la mer » n’ont toujours pas abouti à leur adhésion ? Les États-Unis eux-mêmes n’adhérant pas à la Convention, ne respectant pas le droit international, ils ne sont pas qualifiés pour trouver à redire avec les autres. L'article cite en exemple l’affaire « Nicaragua c. États-Unis », faisant remarquer qu’en l’espèce les États-Unis ont contesté les règles du droit international et refusé de mettre en œuvre la décision de la Cour internationale de Justice, et que leur attitude envers le droit international, qui consiste « à l’utiliser quand il est favorable et à le rejeter quand il ne l’est pas » expose pleinement leur hypocrisie.

Enfin, l’article a souligné que de la guerre en Irak il y a 13 ans à l'arbitrage sur la mer de Chine méridionale d'aujourd'hui, un point commun apparait : les pays occidentaux s’appuient sur des normes floues et font deux poids deux mesures pour chercher à maximiser leurs intérêts, ils parlent du respect du droit international tout en agissant dans les faits à son encontre, lui portant un préjudice évident, et risquant de perturber l'ordre dans la région et compromettre les intérêts des gens. Contrairement à tout cela, la façon dont la Chine se comporte actuellement face au principe de l’arbitrage sur la mer de Chine méridionale, la façon dont elle argumente, montre combien elle est soucieuse de protéger la primauté du droit international.

Par Hu Zexi

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Wei SHAN)
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