Hong Lei, porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères s'est exprimé lors d'une conférence de presse ordinaire, en réponse aux « diverses restrictions dont font l'objet les interviews conduites par les correspondants étrangers », et déclaré que les journalistes, lors de leurs activités en Chine, doivent se plier aux lois et règlements chinois, et respecter les contrôles des autorités chinoises concernées. À cet égard, aucun correspondant ne saurait profiter de doubles critères.
Un journaliste a demandé à Hong Lei une réponse sur le rapport récemment publié par le « Club des correspondants étrangers en Chine (Foreign Correspondents Club of China, FCCC) », selon lequel les interviews des correspondants étrangers font face à diverses restrictions, et que depuis les Jeux Olympiques de Beijing, l'environnement d'ouverture dont bénéficiait ce type d'activités s'est détérioré.
Hong Lei a répondu que toute personne objective et impartiale ne peut qu'être en désaccord avec le soi-disant « rapport » mentionné par le journaliste. La politique de réforme et d'ouverture de la Chine s'est montrée cohérente depuis trois décennies. Il y a trente ans, la Chine a ouvert ses portes avec fierté, et depuis lors cette situation perdure. S'agissant de la gestion et des services offerts aux correspondants étrangers, la Chine adhère également à cette philosophie. Depuis les Jeux Olympiques de Beijing 2008 jusqu'à ce jour, l'environnement de vie et professionnel des correspondants étrangers travaillant en Chine n'a cessé de s'améliorer, le gouvernement chinois et la société locale ont apporté une aide croissante à la conduite de l'activité d'interviews des correspondants étrangers en Chine, leurs capacités d'information n'ont cessé d'être élargies, offrant ainsi un degré de liberté très élevé aux journalistes étrangers exerçant ce travail en Chine.
Hong Lei a finalement souligné qu'il va de soi que la Chine doit insister sur le fait que, lorsqu'ils font des interviews en Chine, les journalistes étrangers doivent respecter les lois et règlements chinois et accepter la supervision des autorités chinoises, et qu'aucun journaliste quel qu'il soit ne saurait bénéficier d'un régime de faveur.