A l'occasion de la Conférence internationale sur la paix et la sécurité en Irak qui s'est déroulée lundi à Paris, le représentant spécial du secrétaire général pour l'Irak, Nickolay Mladenov, a appelé les Etats membres à coopérer pour appliquer les sanctions adoptées par le Conseil de sécurité contre les groupes extrémistes.
S'exprimant au nom du secrétaire général, M. Mladenov a appelé ces Etats à agir pour supprimer le flot de combattants étrangers, le financement et les autres soutiens apportés aux groupes extrémistes islamistes opérant en Irak et en Syrie.
M. Mladenov a aussi insisté sur le fait que le consensus international croissant sur la lutte contre les groupes extrémistes islamistes devait être gouverné par le droit international sur la protection des civils.
De son côté, la secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux affaires humanitaires, Valerie Amos, a achevé ce weekend une visite de trois jours en Irak.
A l'issue de sa visite, Mme Amos a affirmé qu'un "soutien supplémentaire était nécessaire avant les longs mois d'hiver pour les personnes déplacées par les combats et pour les communautés qui les aident".
Au cours de sa visite, Mme Amos a rencontré des personnes déplacées dans le gouvernorat de Dohuk, dans la région du Kurdistan iraquien. Elle leur a dit que la communauté humanitaire ferait tout son possible pour aider les communautés dans le besoin.
Jusqu'à maintenant, 20 millions de personnes à travers l'Irak ont été affectées par les violences actuelles, dont 1,8 million ont été déplacées. Plus de 850.000 d'entre elles se trouvent dans la région du Kurdistan.
Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a prévenu que le nombre de déplacés pourrait augmenter dans les prochains mois alors que les combats continuent dans le nord et l'est de l'Irak.