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Le Big Data révèle les différences de sujets entre les "deux sessions" locales de la Chine et le Congrès américain

Xinhua | 07.03.2023 08h29

Une analyse Big Data de l'Agence de presse Xinhua des mots fréquemment mentionnés par les corps législatifs et les médias depuis janvier 2023 a révélé les principaux sujets très différents des législateurs américains et chinois.

Après un mois et demi, le 118e Congrès américain, qui s'est réuni le 3 janvier, a connu un démarrage lent, les législateurs s'attardant sur des sujets tels que "Biden", "Trump", "parti", "élection", "Russie", "Chine", "armée" et "sécurité nationale".

Les données saisies à partir de plus de 6.350 sources d'information, dont des rapports de médias tels que le Washington Post, le New York Times et le Guardian, ainsi que des communiqués officiels, ont montré que "Biden" et "Trump" avaient une importance presque égale en tant que sujets brûlants, principalement en raison d'un débat sur une fraude électorale présumée lors de l'élection présidentielle américaine de 2020.

En comparaison, les "deux sessions" locales chinoises, qui comprennent les réunions de son corps législatif et de son organe consultatif politique au niveau local à la même période, ont discuté intensivement du "développement". Parmi les autres mots clés figuraient également "économie", "population", "soins de santé", "environnement vert", "éducation", "COVID-19", "consultation démocratique", "affaires rurales" et "innovation", selon les données recueillies auprès de 3.170 articles de médias connexes au cours de la première moitié de janvier.

L'analyse du nuage de mots clés ci-dessus a en effet permis de faire la lumière sur ce qui intéresse vraiment les législateurs des deux pays.

La différence est évidente : tout au long de ses longues réunions, le Congrès américain n'a pas mentionné le "peuple" comme sujet clé, mais a passé beaucoup de temps sur la "Russie", la "Chine", le "militaire" et la "sécurité nationale". Il s'agit là d'un autre exemple de l'intérêt de Washington pour la guerre et l'incitation aux conflits, par opposition à la philosophie de gouvernance de la Chine, qui consiste à donner la priorité aux intérêts du peuple.

En examinant de plus près les sessions du Congrès américain, l'enquête révèle également que les législateurs n'ont guère cessé de s'attaquer mutuellement ou de saisir chaque occasion de rejeter la faute sur les autres. Les discussions sur des questions telles que "les soins de santé", "l'éducation", "l'écologie", "la fiscalité", "la COVID-19", "le climat", ainsi que "l'Ukraine", "la technologie", "le commerce", "l'énergie" et "l'immigration" se sont toutes terminées par des batailles partisanes.

Les politiciens américains ont utilisé le conflit entre la Russie et l'Ukraine comme une aubaine pour leur quête hégémonique, alors que leur propre peuple souffre du fardeau d'une inflation élevée. Et dans la guerre commerciale que Washington a menée contre Beijing, c'est le peuple américain qui a payé les droits de douane supplémentaires imposés aux produits chinois.

En outre, les réductions d'impôts mises en place par la précédente administration américaine ont en fait permis aux milliardaires américains de payer moins, ce qui a encore creusé l'écart de richesse dans le pays. Et l'administration démocrate, qui avait tendance à taxer les plus riches et les plus grandes entreprises, n'a pas non plus tenu ses promesses de campagne.

(Rédacteurs :Ying Xie, Yishuang Liu)
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