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La fin des violences et du chaos est vitale pour l'avenir de Hong Kong

Xinhua | 19.11.2019 07h51

Tourmentée par plus de cinq mois de violences de masse et d'actes criminels, Hong Kong est au bord d'une situation extrêmement dangereuse.

Mettre fin aux violences et au chaos est une question cruciale, qui ne doit tolérer aucune hésitation ou flottement, car elle est étroitement liée aux perspectives de la métropole.

Dans plusieurs quartiers de la Région administrative spéciale de Hong Kong (RASHK), les émeutiers ont commis des actes de vandalisme et d'incendie criminel, paralysant les transports publics, saccageant des voies ferrées, lançant des cocktails Molotov sur des rames en marche, blessant sans discernement des civils et transformant même les campus en champ de bataille.

Dans un nouvel épisode de violences survenu dimanche, des émeutiers ont incendié un véhicule de police de Hong Kong avec des cocktails Molotov et attaqué deux policiers avec des flèches et des billes en métal devant l'Université polytechnique de Hong Kong située à Kowloon.

Ces ravages croissants causés par les émeutiers ont semé la terreur à Hong Kong, où la sécurité individuelle des habitants est menacée, tandis qu'ils sont privés de leur droit à la liberté d'expression. En conséquence, les valeurs fondamentales de la société de Hong Kong, y compris l'Etat de droit, ont été gravement compromises.

Comme l'a souligné le président chinois Xi Jinping lors du 11e sommet des BRICS à Brasilia, ces activités violentes radicales et continues foulent au pied l'Etat de droit et l'ordre social, perturbent gravement la prospérité et la stabilité de Hong Kong et remettent sérieusement en question le principe "un pays, deux systèmes".

Si ces violences ne sont pas contrecarrées et que l'Etat de droit n'est pas respecté, il n'y aura aucune garantie de vie paisible pour les résidents, sans parler du développement futur de Hong Kong.

Ces cinq derniers mois, Carrie Lam, cheffe de l'exécutif de la RASHK, a dirigé son gouvernement pour qu'il s'acquitte pleinement de ses fonctions, s'efforçant de stabiliser la situation et d'améliorer le climat social. Pour sa part, la police de Hong Kong a travaillé sans relâche sur la ligne de front, n'épargnant aucun effort pour contenir les violences et réprimer le chaos.

Aujourd'hui, en cette heure tant urgente, tous les milieux sociaux à Hong Kong devraient forger encore davantage un consensus pour soutenir Mme Lam dans sa conduite du gouvernement et de la police de la RASHK visant à punir sévèrement les crimes violents conformément à la loi et soutenir les organes judiciaires de Hong Kong dans l'accomplissement de leurs fonctions afin de traduire tous les criminels en justice.

Un éditorial paru dimanche dans Le Quotidien du Peuple note que la lutte contre ces violences a évolué vers une lutte entre ceux qui sont pour ou contre le principe "un pays, deux systèmes", un bras de fer entre soutenir ou violer l'Etat de droit et une bataille entre protéger ou perturber la prospérité de Hong Kong.

Ce n'est qu'en mettant fin aux violences conformément à la loi que le bien-être du peuple de Hong Kong pourra être assuré et que les intérêts nationaux en matière de souveraineté, de sécurité et de développement pourront être protégés.

Hong Kong fait partie de la Chine et son destin est étroitement lié à celui de la mère patrie. Le gouvernement central et 1,4 milliard de Chinois resteront toujours les plus fervents partisans derrière Hong Kong, prêts à l'aider à faire face à tous les risques et défis.

(Rédacteurs :Xiao Xiao, Yishuang Liu)
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