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La Chine poursuit sa lutte contre la corruption

Xinhua | 11.10.2017 08h13

La huitième session plénière de la 18e Commission centrale de contrôle de la discipline (CCCD) du Parti communiste chinois (PCC) a une nouvelle fois illustré la détermination du Parti face à la corruption.

Des sanctions à l'encontre de deux hauts responsables et la destitution d'un autre responsable pour violation du code de conduite du Parti ont été approuvées durant cette réunion.

La CCCD a également annoncé des sanctions à l'encontre de deux anciens vice-maires de la municipalité de Chongqing et la destitution d'un responsable du ministère de la Sécurité publique.

En tant que plus grand parti au pouvoir au monde, le PCC a publié fin 2012 un code en huit points sur la frugalité et le maintien de liens étroits avec les masses afin de lutter contre les pratiques de travail indésirables.

Cinq années se sont écoulées depuis le 18e Congrès national du PCC, et la détermination du Parti face à la corruption n'a jamais vacillé, car chacun est égal devant les règlements du Parti, peu importe son rang.

En septembre, la commission a annoncé que Sun Zhengcai, ancien secrétaire du Comité du PCC pour la municipalité de Chongqing, avait été exclu du Parti et démis de ses fonctions publiques. En juillet, un communiqué indiquait que Sun Zhengcai faisait l'objectif d'une enquête.

Dans la lutte contre la corruption, allant des "mouches" d'échelons inférieurs aux "tigres" de haut rang, Sun Zhengcai a rejoint plusieurs autres hauts responsables du Parti sanctionnés pour violation de la discipline, dont Zhou Yongkang, Bo Xilai, Guo Boxiong, Xu Caihou et Ling Jihua.

La CCCD possède un système de rapports mensuels sur l'application des règlements au sein des gouvernements de niveau provincial, des agences centrales du Parti et du gouvernement, des entreprises publiques administrées par le gouvernement central et des institutions financières centrales.

En cinq années, plus de 280 responsables des organes administrés par le gouvernement central ont fait l'objet d'une enquête de la CCCD, et les dossiers d'au moins 120 d'entre eux ont été transférés aux autorités judiciaires, selon les chiffres révélés lors d'une exposition organisée par quatre départements, dont le Département de l'information du Comité central du PCC.

Les organes disciplinaires à travers le pays ont également sanctionné plus de 1,4 million de membres du Parti ou responsables depuis 2012.

Dans le but de traquer les personnes suspectées de corruption qui se sont enfuies à l'étranger, la Chine a travaillé avec la communauté internationale via les opérations telles que "sky net" et "fox hunt".

Fin août, 3.339 fugitifs avaient été capturés dans plus de 90 pays et régions, dont 628 anciens responsables. Quelque 9,36 milliards de yuans (environ 1,41 milliard de dollars) ont été récupérés.

Parmi les 100 fugitifs les plus recherchés faisant l'objet d'une "notice rouge" d'Interpol, 47 ont été arrêtés.

Ces documents et opérations ont aidé le Parti à acquérir un élan puissant dans la lutte contre la corruption et ont été applaudis par le public.

Avec plus de 89 millions de membres du Parti, nul ne peut fermer les yeux sur les règles et règlements politiques. Il est impératif qu'ils consolident leur croyance communiste, respectent la ligne fondamentale du Parti et gagnent la confiance du public.

La ligne de la discipline du Parti ne doit jamais être franchie. Malgré les résultats remarquables, le Parti poursuivra sa lutte et éradiquera ce fléau menaçant sa survie.

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Guangqi CUI)
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