Dernière mise à jour à 14h36 le 15/07
Après l’annonce de la soi-disant sentence d’arbitrage sur la mer de Chine méridionale initiée par les Philippines, les États-Unis et quelques autres pays, continuant à se draper dans le « respecter du droit » ont tenté de faire pression sur la Chine. Sur ce sujet, le Quotidien du Peuple a publié le 15 juillet un article de commentaires dans lequel il souligne que, s’agissant du droit international, les États-Unis et ces quelques autres pays non seulement ne sont pas qualifiés pour critiquer la Chine, mais qu’à la place, ils seraient bien mieux inspirés de procéder à une profonde introspection sur eux-mêmes, d’abandonner leurs propres doctrines d’hégémonie, d'égoïsme et d'hypocrisie, sans parler du deux poids deux mesures, dont ils font preuve depuis si longtemps.
L'article souligne que, depuis bien des années, certains pays occidentaux ont pris l’habitude d’utiliser un double critère au sujet de l'application du droit international, l’acceptant quand il leur est favorable et le rejetant quand il ne l’est pas, créant l'un après l'autre des « exemples » d’illégalité. Par exemple, les États-Unis ont toujours bénéficié, dans le cadre des dispositions de la « Convention des Nations Unies sur le droit de la mer », de droits maritimes, mais, afin d’éviter la fin de leur hégémonie maritime, ils ont systématiquement fait trainer leur adhésion à la convention, à laquelle ils ne sont toujours pas partie, échappant ainsi à leurs obligations de mise en conformité. Dans les années 1980, le Nicaragua a poursuivi les Etats-Unis devant la justice internationale au sujet d’activités militaires et paramilitaires menées illégalement sur son territoire et violant sa souveraineté, remportant finalement une victoire, mais les États-Unis ont adopté une position ferme, et refusé d'accepter le jugement du principal organe judiciaire de l'ONU. Citons encore la chasse à la baleine dans l'Antarctique par le Japon, au sujet de laquelle la Cour a constaté une violation de la « Convention internationale sur la réglementation de la chasse à la baleine ». Le Japon a respecté la décision, tout au moins verbalement, mais n'a pris aucune mesure efficace pour réglementer la chasse à la baleine dans le pays.
L'article souligne, formant un contraste frappant avec les pays occidentaux, que la Chine, en revanche, s’est toujours montré un ardent défenseur du respect du droit international. Lors du 70e anniversaire de l’ONU, le Président Xi Jinping a souligné les cinq principes de coexistence pacifique auxquels les pays devraient travailler ensemble pour promouvoir la primauté du droit dans les relations internationales. « Il faut encourager toutes les parties à respecter, dans le cadre des relations internationales, le droit international et les principes fondamentaux reconnus du droit international, avec des règles unifiées applicables déterminant ce qui est correct et ce qui ne l’est pas, et promouvoir la paix et le développement ». Ces mots illustrent non seulement l'engagement solennel de la Chine envers la communauté internationale, mais aussi l'explication profonde de la façon de construire des règles de droit international.
L'article a également fait remarquer que, contrairement aux pays occidentaux, qui font une application sélective du droit international, la Chine a toujours adhéré à la primauté du droit dans sa pratique diplomatique internationale. Jusqu'à présent, la Chine a conclu près de 23 000 traités bilatéraux, adhéré à plus de 400 traités multilatéraux, elle participe à presque toutes les organisations internationales intergouvernementales, et a procédé à la délimitation et à la démarcation de près de 90% de ses frontières terrestres avec 12 de ses 14 voisins par le biais de négociations et de consultations.
L'article souligne enfin que dans le domaine des relations étrangères, la Chine a toujours considéré que tous les pays, grands ou petits, forts ou faibles, doivent être traités de manière égale, et qu’elle ne se comportera pas comme un grand qui humilie le petit ou un fort qui opprime le faible.