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Sommet Conseil de l'Entente : le président nigérien appelle à la mutualisation des forces pour combattre le terrorisme

Xinhua | 12.07.2016 08h52

Le président nigérien Mahamadou Issoufou a appelé les pays membres du Conseil de l'Entente, lundi à Niamey, à une mutualisation des forces de la sous-région pour combattre efficacement le terrorisme.

"La stabilité de notre sous-région passe par la stabilité de tous les pays voisins", a-t-il déclaré.

Pour le président Issoufou, devant l'expansion évidente du champ d'actions du terrorisme, avec pour exemples les attentats survenus à Bamako (Mali), à Ouagadougou (Burkina Faso), et à Grand Bassam (Cote d'Ivoire), zones considérées comme très éloignés des théâtres d'opération, "nous n'avons d'autre choix que la mutualisation de nos forces et de nos moyens de défense et de renseignement".

Issoufou Mahamadou a toujours plaidé pour le renforcement du mandat et des effectifs de la MINUSMA (Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali) en vue de mener des offensives contre les forces terroristes de tout genre opérant au Nord du Mali.

"A défaut pour combattre efficacement le terrorisme dans ce pays frère, nous devons mettre en place une force mixte multinationale sur le modèle de celle qui opère dans le bassin du Lac Tchad", a indiqué M. Mahamadou.

Le Conseil de l'Entente, créé en mai 1959, est une organisation de coopération régionale de l'Afrique de l'Ouest, à finalité principalement économique, rgroupant le Bénin, le Burkina Faso, la Cote d'Ivoire, le Niger et le Togo.

Le sommet de Niamey, essentiellement axée sur les questions sécuritaires, a rassemblé les présidents burkinabè Rock Marc Christian Kaboré, béninois Patrice Talon, ivoirien Alassane Ouattara, togolais Faure Gnassingbé, nigérien Mahamadou Issoufou, ainsiqu que le chef de l'Etat malien Ibrahim Boubacar Keita comme invité.

Ces dernières années, l'espace sahélien fait face à des menaces terroristes sous diverses formes notamment avec les attaques meurtrières du groupe Boko Haram dans le bassin du lac Tchad, les actions des terroristes armés à partir du nord du Mali, et la menace permanente de groupes jihadistes et autres trafiquants de drogues dans le sud libyen.

Une grande offensive lancée, à travers une force multinationale regroupant les armées du Niger, du Nigéria, du Tchad et du Cameroun, contre Boko Haram, a permis de réduire ses forces et de reconquérir certaines de ses bases sur le long de la frontière du Niger-Nigéria et au-delà.

(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)
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