Li Gaoshan, un survivant du massacre de Nankin (Nanjing) âgé de 90 ans |
Li Gaoshan, un survivant du massacre de Nankin (Nanjing) âgé de 90 ans, a appuyé dimanche sur le bouton de lancement du site Internet cngongji.cn conçu pour promouvoir la commémoration de cette tragédie.
En février, l'organe législatif suprême de la Chine a fixé le 13 décembre comme Journée nationale de commémoration des victimes du massacre de Nankin. Les commémorations étaient auparavant limitées à la province du Jiangsu, dont Nanjing est la capitale.
Le lancement du site Internet fait partie d'une série d'activités de commémoration qui préludent à la première Journée nationale de commémoration.
Le site Internet en trois langues, à savoir en chinois, en japonais et en anglais, est financé par le Mémorial du massacre de Nankin et l'Agence de presse Xinhua (Chine Nouvelle).
Les versions en russe, français, allemand et coréen seront disponibles sur le site d'ici le 13 décembre, selon les sponsors.
"Le site Internet a été établi pour populariser les activités de commémoration nationale, aider les gens à comprendre l'histoire et à rendre hommage aux victimes des agresseurs japonais au cours de la Seconde Guerre mondiale", a indiqué Zhu Chengshan, président du Mémorial du massacre de Nankin.
Le 77e anniversaire de l'Incident du 7 juillet 1937 qui marque le commencement de la guerre de résistance chinoise contre l'agression japonaise sera célébré lundi.
Sept décennies après la guerre (1937-1945), les survivants meurent de vieillesse. Lors du massacre de Nankin, Li Gaoshan n'avait que treize ans. Il a vu des soldats japonais abattre des civils désarmés à la mitraillette après la chute de Nanjing.
M. Li compte parmi les quelque 100 témoins oculaires. Le Mémorial a invité dimanche les parents et les amis des victimes pour partager les informations sur les victimes du massacre.
Selon les chiffres officiels, plus de 300.000 civils et soldats ont été tués dans le massacre, qui a commencé le 13 décembre 1937 et a duré six semaines.