Dernière mise à jour à 08h58 le 29/11
Le président togolais Faure Gnassingbé a ouvert lundi à Lomé, capitale togolaise, le sommet de l'industrie financière africaine (Africa financial industry summit, AFIS), qui vise à construire une industrie financière robuste au service de l'économie et du développement durable en Afrique.
"Ce sommet est une belle occasion pour penser l'avenir de la finance africaine", a dit M. Gnassingbé dans son discours d'ouverture, soulignant : "L'avenir de la finance africaine se construira sur la collaboration étroite entre les gouvernements et le secteur bancaire."
Le président togolais a rappelé que la rencontre de Lomé s'était tenue à un moment où la COVID-19 et le conflit russo-ukrainien ont profondément bouleversé la structure de l'économie mondiale, et de nombreux craquements fissurent aujourd'hui la charpente des économies africaines.
Il serait dangereux de sous-estimer les conséquences de ces bouleversements, en particulier pour les plus fragiles de nos concitoyens, mais également pour l'ensemble des acteurs économiques et financiers impliqués dans le développement de notre continent, a affirmé M. Gnassingbé, ajoutant que la question du financement des programmes d'action demeurait un enjeu déterminant.
Il a rappelé que plus que jamais les investissements de qualité étaient le socle du développement africain.
Le président togolais s'est dit certain que les travaux du sommet de Lomé apporteraient des "éclairages essentiels" à la prise de décision des pouvoirs publics et des institutions financières internationales qui sont des partenaires importants pour les pays.