Dernière mise à jour à 10h48 le 19/11
Le gouvernement gabonais va lancer une étude socio-économique des populations autochtones vulnérables en zone rurale et forestière afin de trouver des solutions rapides qui soient capables de mettre un terme à leurs difficultés d'intégration, a-t-on appris lundi.
La ministre gabonaise de la Promotion et de l'intégration de la femme, Prisca Koho Nlend, a ainsi présidé à Libreville les travaux d'un atelier national de validation de cette future étude socio-économique des personnes vulnérables en zone rurale et forestière, particulièrement la communauté pygmée.
L'enclavement, notamment économique, dont sont victimes les personnes vivant en zone rurale et forestière est une source de pauvreté qui freine profondément la progression sociale" de ces communautés.
Cette question s'inscrit dans le cadre d'une coopération entre l'UNICEF et le gouvernement gabonais. Les populations de la forêt ont relaté plusieurs difficultés liées à leur quotidien. Elles ont beaucoup insisté sur l'accès à l'éducation, à la santé, à un logement décent, à l'eau potable et à l'électricité.
L'étude devrait donc dresser un état des lieux des conditions de vie de ces femmes et hommes de la forêt avec pour finalité de réduire, à terme, la fracture sociale à laquelle ils font face, en contribuant à leur développement à travers la promotion de leurs droits civiques.