Dernière mise à jour à 09h37 le 27/03
Le projet de "promotion des droits à la santé sexuelle et à l'intégration locale des réfugiés et de la population" d'un montant de 500.000 euros soit 327.978.500 FCFA et financé par le ministère allemand fédéral de la Coopération économique et du Développement a été officiellement lancé mardi à Lomé.
Cette initiative de l'Association togolaise pour le bien-être familial (ATBEF) vise la protection et la recherche de solution durable aux réfugiés et populations hôtes du Togo à travers leur intégration socioéconomique. Il sera question d'œuvrer pour renforcer les mécanismes d'intégration locale, de prise en charge sanitaire et de protection des réfugiés.
Le lancement officiel de ce projet de deux ans (janvier 2019-décembre 2020) s'inscrit dans l'optique de susciter l'adhésion de tous les acteurs dans la mise en oeuvre du projet et créer un cadre de partage d'informations propice à l'atteinte des objectifs.
La population cible regroupe les réfugiés et populations hôtes dans cinq localités retenues dans la région Maritime (au sud du pays) après évaluation socio-économique et structurelle de base.
Pour l'atteinte des objectifs, le projet prévoit de former 3.128 réfugiés et 9.500 membres des communautés d'accueil pour une meilleure connaissance et accès aux services essentiels de santé sexuelle et reproductive ; l'intégration socioéconomique de 200 réfugiés à Lomé et dans sa zone périurbaine, le renforcement de la capacité technique et l'institution de l'ATBEF et des établissements de santé dans la région dans la région Maritime afin de fournir des services de santé sexuelle et reproductive de qualité aux réfugiés et aux populations hôtes.
La représentante de la ministre de l'Action sociale, de la Promotion féminine et de l'Alphabétisation, Mme Apétogbo Séyram a exprimé la gratitude du gouvernement togolais au gouvernement allemand qui a accepté de financer ce projet pour le bien-être des réfugiés et de la population togolaise.
"Pour sauver une vie, pour améliorer les conditions de vie et pour redonner le sourire à une personne vulnérable, il n'existe pas de petite contribution. Tous les financements comptent et de nombreuses personnes en ont besoin. Même une goutte d'eau dans l'océan peut faire la différence", a conclu Mme Apétogbo.