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Sommet arabe: démarrage des réunions des hauts responsables du Conseil économique et social

Xinhua | 27.03.2019 08h45

Les hauts responsables du Conseil économique et social (CES) préparatoire relevant du Conseil de la Ligue arabe ont donné, mardi à Tunis le coup d'envoi de leur réunion qui précède la 30ème session ordinaire du Sommet arabe, prévue pour le 31 mars courant.

Lors de cette première réunion, à huis clos, au programme général du sommet, des discours ont été prononcés par le représentant de l'Arabie saoudite, en tant que présidente du dernier Sommet arabe (29eme édition), celui du représentant de la Tunisie en tant que président de l'actuel sommet outre le représentant du secrétariat général de la Ligue arabe.

Parmi les onze axes devant être abordés lors des travaux du CES figure une proposition tunisienne portant sur la conception d'une certaine "stratégie arabe des personnes âgées", a déclaré aux journalistes Mahmoud Khémiri, porte-parole officiel du Sommet arabe.

"Le choix de la Tunisie pour abriter le Sommet arabe coule du potentiel de ce pays duquel émaneraient des initiatives économiques interrégionales et arabes", d'après la secrétaire générale adjointe, présidente de la section des affaires sociales à la Ligue arabe, Hayfa Abou Ghazela.

En marge du démarrage des réunions du CES, Mme Abou Ghazela a estimé que "la Tunisie se veut capable de faire réussir ce sommet sur les plans économique et social (...) le renforcement de l'économie palestinienne face aux pratiques israéliennes apparait parmi les priorités de l'action arabe commune ainsi que l'éradication des causes sociales et culturelles qui nourrissent le terrorisme".

"L'amélioration de la vie du citoyen arabe, a-t-elle dit, demande la mise en œuvre des plans et programmes compte tenu des potentialités et les richesses naturelles et humaines des pays arabes".

D'un autre côté, les hauts responsables du CES ont évoqué des études portant sur le lancement d'une "Union Douanière Arabe" avec pour objectif de développer la zone économique arabe,

La Directrice générale de la coopération économique et commerciale au ministère tunisien du Commerce, Saïda Hachicha, a émis certaines réserves quant à l'annonce d'une date fixe pour l'installation de cette union douanière, mais "les pays arabes avancent à pas sûrs là-dessus", a-t-elle insisté.

Intervenant en marge des travaux du CES, Mme Hachicha a révélé que "parmi les questions débattues au cours de la réunion des hauts responsables figurent le développement de la grande zone arabe, le parachèvement de la zone arabe de libre-échange commercial, l'Union Douanière Arabe, la stratégie arabe pour l'habitat et l'avancement des négociations concernant le changement climatique".

Selon elle, "des projets de mesures qui seront transmis aux ministres arabes du Commerce, de l'Economie et des Finances lors de leur réunion du jeudi 28 mars courant, admettant que les projets de mesures ne seront définitifs qu'après la réunion du 30eme Sommet arabe le 31 mars 2019".

Le conflit libyen, la crise au Yémen, la situation au Soudan ainsi que le conflit palestino-israélien et tout récemment l'affaire du plateau du Golan seront également à l'ordre du jour des assises des différentes réunions en marge de l'édition tunisienne de ce Sommet arabe.

Cependant le dossier syrien, particulièrement une éventuelle réintégration syrienne au sein de la Ligue arabe semble être loin d'être résolue dans le cadre d'un consensus "interarabe".

"Jusque-là, les éléments du consensus autour de ce dossier sont absents (...) une fois les pays arabes aboutissent à un consensus, ce dossier sera réglé", a déclaré le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Houssem Zaki, à l'issue de la réunion préparatoire des hauts responsables du CES.

"Ce dossier ne doit pas être un nouveau point de divergences pour les pays arabes, alors qu'ils ont besoin plus que jamais d'un surcroit d'entente", a dit M. Zaki qui espère voir les pays arabes "aboutir sous peu à un consensus quant au retour de la Syrie à la Ligue arabe".

Pour ce qui est de la situation au plateau du Golan, "la position de la Ligue arabe en la matière est claire et sans équivoque [...] L'organisation panarabe appuie inconditionnellement la souveraineté de la Syrie sur le Golan occupé par Israël, et la Ligue arabe ne fait pas l'amalgame entre le dossier du plateau du Golan syrien et la crise syrienne".

(Rédacteurs :Xiao Xiao, Yishuang Liu)
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