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Le mouvement travail-études à l'étranger des jeunes Chinois fête ses 100 ans

le Quotidien du Peuple en ligne | 26.03.2019 14h08

Cette année marque le 100e anniversaire du mouvement travail-études des étudiants chinois en France. Le 23 mars, un événement commémoratif a eu lieu au Centre culturel chinois à Paris. Le même jour, le président Xi Jinping a rappelé dans un article signé dans le journal français Le Figaro qu'« en 2018, le nombre d'étudiants chinois étudiant en France avoisinait les 40 000 ».

C'est après la révolution de 1911 que le mouvement travail-études des étudiants chinois en France a pris son plein essor. Entre 1919 et 1920, plus de 1 600 d'entre eux répartis en 20 groupes vinrent travailler et étudier en France. Parmi eux figurèrent des leaders révolutionnaires comme Zhou Enlai, Deng Xiaoping et Chen Yi, des scientifiques comme Qian Sanqiang et Yan Jici, des artistes comme Xu Beihong et Qi Xinghai, des écrivains comme Ba Jin et Qian Zhongshu, etc., qu'on peut sans conteste décrire comme un groupe

À l'époque moderne, les solides empreintes de pas d'un grand nombre d'étudiants chinois qui étudient à l'étranger témoignent du rêve de rajeunissement national des enfants de la nation chinoise, ainsi que du grand saut historique de la Chine, qui est passée de fermée à ouverte, et d'arriérée à prospère. On peut dire que, tout au long de cent ans de vicissitudes, les études et le travail des jeunes chinois ont été étroitement liés au destin du pays et de la nation. Ces « Cent ans de séjour en France » sont comme un pinceau au trait puissant et coloré, qui constitue une force continue pour les études à l'étranger dans la nouvelle ère.

Étudier à l'étranger est un voyage qui enflamme les idéaux. Dans leur recherche de la vérité sur la manière de sauver leur nation et leur peuple, les jeunes partis pour travailler et étudier ont traversé les mers et sont arrivés sur les « côtes de la France, terre natale de la liberté » tant attendue. Zhou Enlai réalisa alors que « la tendance de la révolution sociale se dirige vers l'orient, comment la Chine pourrait-elle en rester à l'écart ? ». En 1921, il adhéra au Parti communiste chinois en France. L'année suivante, il présenta un autre étudiant, Zhu De, au Parti. Et c'est l'année même où Zhu De adhéra au Parti que Deng Xiaoping rejoignit la Ligue de la jeunesse communiste chinoise en Europe. Les idéaux guident la direction de la vie et les croyances déterminent le succès ou l'échec d'une cause. Au point de rencontre historique de l'objectif de la lutte des « Deux centenaires », les étudiants chinois à l'étranger ont fondé leurs idéaux et leurs croyances sur l'identification rationnelle des théories scientifiques, sur la base d'une compréhension correcte des lois historiques et d'une compréhension précise des conditions nationales de base. Dans la nouvelle ère du socialisme à caractéristiques chinoises, ils sont un condensé du majestueux pouvoir de la jeunesse.

Étudier à l'étranger est aussi un voyage de lutte spirituelle. En réponse au comportement de traître du gouvernement des seigneurs de la guerre de Beiyang et à l'oppression de la grande bourgeoisie française, les étudiants qui étaient restés dans le programme de travail-études lancèrent trois luttes à grande échelle. Zhou Enlai écrivit un article dévoilant fidèlement la vérité à l'intention de l'intérieur du pays. Parmi eux, le mouvement «La competition pour entrer au Institut franco-chinois de Lyon » est le plus vigoureux. À l'heure actuelle, face à un changement majeur jamais vu depuis les cent dernières années, les étudiants chinois à l'étranger doivent faire davantage l'expérience de la lutte, renforcer leurs capacités de lutte et toujours garder au cœur l'esprit de lutte, dénoncer avec résolution les sources de turbulence et les points de risque mondiaux comme l'extrémisme, le terrorisme, le séparatisme, l'hégémonisme, l'unilatéralisme, le protectionnisme, etc. et, lutte après lutte, devenir des nouvelles personnes de leur époque capables de prendre en charge la tâche majeure de la renaissance nationale.

Étudier à l'étranger est un voyage de compréhension mutuelle et d'apprentissage mutuel. Deng Xiaoping, qui avait travaillé en France dans le passé en tant qu'étudiant, décida d'accroître le nombre d'étudiants à l'étranger en 1978, favorisant la naissance de la vague la plus grande, la plus nombreuse et la plus extensive d'étudiants partant à l'étranger et revenant en Chine. Les étudiants qui étudient à l'étranger sont les messagers naturels des échanges entre les peuples chinois et étrangers. Ces jeunes sont à l'ère de la paix, du développement, de la coopération et du gagnant-gagnant. Les étudiants qui étudient à l'étranger doivent s'efforcer d'être les semences de la communauté de destin humain et créer un bon environnement international pour le grand rajeunissement de la nation chinoise.

Il y a cent ans, un groupe d'étudiants pleins d'ardeur vint en France en quête de solutions pour sauver leur pays et leur peuple. Aujourd'hui, les gens attendent des étudiants de la nouvelle ère qu'ils suivent les traces de leurs devanciers, qu'ils assument la lourde responsabilité de construire l'initiative « Une Ceinture, une Route » et de bâtir une communauté de destin humain, tout en continuant d'écrire une histoire de lutte « A la recherche de ma Chine idéale », digne de leur époque, de leur peuple et de leur histoire.

(L'auteur Yu Ke, chercheur au Centre de recherche sino-allemand sur les échanges en sciences humaines de l'Université Tongji)

Source : Le Quotidien du Peuple, Edition outre-mer.

(Rédacteurs :Xiao Xiao, Yishuang Liu)
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