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Le Soudan du Sud minimise l'importance des déclarations rebelles sur les efforts régionaux pour faire revenir Riek Machar

Xinhua | 05.09.2017 08h39

Lundi, le Soudan du Sud a minimisé les déclarations rebelles sur les efforts régionaux en cours pour sortir le leader de l'opposition et ancien premier vice-président Riek Machar de son exil en Afrique du Sud.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Mawien Makol, a affirmé que la récente déclaration de la faction rebelle de l'Armée populaire de libération du Soudan-Opposition (SPLA-IO), qui suggérait que des pays de l'Autorité intergouvernementale sur le développement (IGAD) oeuvraient pour faire revenir M. Machar de l'exil, était sans importance.

"Nous sommes désormais en négociation avec la faction de la SPLA-IO de Taban Deng Gai. Que Machar soit en exil ou non ne fait aucune différence", a déclaré M. Makol à Xinhua à Juba.

M. Gai, qui dirige désormais une faction dissidente de la SPLA-IO, a remplacé M. Machar en milieu de l'année dernière au poste de premier vice-président du gouvernement d'unité transitionnelle.

Plus tôt, le porte-parole adjoint des rebelles, le brigadier William Deng Gatjiath, avait parlé à Xinhua des efforts en cours menés par le Soudan, le Kenya et l'Ethiopie pour sortir leur leader de l'exil. M. Machar a fui Juba lors de la reprise des combats entre les troupes gouvernementales et les rebelles en juillet 2016.

Le porte-parole rebelle a ajouté que la région et la communauté internationale savent qu'il n'y aura pas de paix sans M. Machar.

Les dirigeants de l'IGAD ont annoncé en juin dernier des efforts pour relancer l'accord de paix afin de sauver la paix au Soudan du Sud. Ils n'ont malheureusement pas pu s'entendre sur l'inclusion de M. Machar, refusée par l'administration Kiir.

Le Soudan du Sud a plongé dans la violence en décembre 2013 après des conflits politiques entre le président Kiir et son ancien vice-président, Riek Machar.

L'accord de paix de 2015, dont le but est de mettre fin aux violences, a été de nouveau violé en juillet 2016 lorsque les factions rivales ont repris les combats dans la capitale, forçant M. Machar à l'exil.

Le conflit a fait des dizaines de milliers de morts et des millions de déplacés qui ont trouvé refuge dans les pays voisins.

(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)
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