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Le Soudan du Sud regrette l'évaluation négative du processus de paix faite par la JMEC

Xinhua | 26.08.2017 10h43

Vendredi, le Soudan du Sud a déclaré que la dernière évaluation négative sur la mise en place de l'accord de paix faite par l'organisme de surveillance de la paix, la Commission conjointe de surveillance et d'évaluation (JMEC), induisait en erreur les acteurs internationaux.

Le porte-parole du président Salva Kiir, Ateny Wek Ateny, a déclaré à Xinhua que le communiqué de jeudi du chef de la JMEC, Festus Mogae, qualifiant la détérioration choquante de la situation politique et sécuritaire dans le pays dans le contexte d'hostilités en hausse, est trompeuse alors que l'IGAD a relancé en juin les efforts de paix.

"Ce communiqué induit en erreur les acteurs internationaux, car ces remarques sont formulées par quelqu'un qui se trouve à Juba. Je ne suis pas du tout d'accord avec cela, nous avons enregistré beaucoup de progrès dans la mise en place de l'accord de paix", a poursuivi M. Ateny.

M. Mogae s'est dit choqué par les hostilités qui se propagent dans le pays dans le contexte de détérioration de la situation politique, sécuritaire, humanitaire et économique au Soudan du Sud.

"Depuis juillet 2016, nous, à la JMEC, sommes profondément choqués par les hostilités dans tout le pays et la détérioration rapide de la situation politique, sécuritaire, humanitaire et économique au Soudan du Sud. Résultat : nous nous concentrons sur un processus pour restaurer et relancer l'importance de l'Accord de paix", a souligné M. Mogae.

M. Ateny a également révélé que l'ensemble de la situation sécuritaire dans le pays s'était amélioré depuis la reprise des affrontements en 2016.

"La situation sécuritaire générale au Soudan du Sud s'est améliorée par rapport à d'autre moment, et ce sont des choses que la JMEC aurait dû voir au lieu de continuer à se montrer négative au sujet du Soudan du Sud", a-t-il poursuivi.

M. Ateny a ajouté que des membres de l'opposition armée abandonnaient actuellement la rébellion et rentraient à Juba pour être réintégrés et participer au dialogue national lancé l'année dernière par le président Kiir.

"Le dialogue national est en marche et certains membres de l'opposition reviennent pour participer à ce dialogue", a assuré M. Ateny.

Le Soudan du Sud a plongé dans les violences en décembre 2013 après un conflit politique entre le président Kiir et son ancien colistier Riek Machar.

L'accord de paix de 2015 sur la fin des violences a été de nouveau violé en juillet 2016, quand les factions rivales ont repris les combats dans la capitale, poussant M. Machar à l'exile.

Le conflit a fait des dizaines de milliers de morts et des millions de déplacés qui ont trouvé refuge dans les pays voisins.

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Wei SHAN)
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