Dernière mise à jour à 09h21 le 25/07
Le président sud-africain Jacob Zuma a démenti lundi les allégations selon lesquelles il aurait cherché résidence à Dubaï, aux Émirats arabes unis (EAU).
"Je tiens à réaffirmer que je ne possède aucune propriété en dehors d'Afrique du Sud", a déclaré M. Zuma en réponse à des questions au Parlement.
"De plus, je n'ai demandé à personne d'acheter des propriétés pour mon compte ou en mon nom à l'étranger", a ajouté le président.
M. Zuma a également confirmé n'avoir jamais cherché de résidence en dehors de l'Afrique du Sud, que ce soit pour lui-même ou pour ses proches parents.
Le journal Sunday Times a affirmé le mois dernier que ses journalistes s'étaient rendus en voyage d'investigation à Dubaï l'année dernière, et que plusieurs sources indépendantes avaient alors déclaré aux journalistes que la famille indienne Gupta avait acheté à M. Zuma un palais d'une valeur de 330 millions de rands (environ 25,6 millions de dollars).
Le journal citait aussi comme preuve des courriers électroniques obtenus par des fuites qui auraient été envoyés par les Gupta, une famille soupçonnée d'entretenir des liens étroits avec M. Zuma.
Ces courriels attribués aux Gupta révèlent que M. Zuma envisagerait de quitter l'Afrique du Sud pour vivre à Dubaï à sa retraite.
La présidence a démenti ce reportage, déclarant que M. Zuma n'avait aucun plan de quitter l'Afrique du Sud, et qu'il comptait vivre à sa résidence de Nkandla dans la province du KwaZulu-Natal à sa retraite.
M. Zuma a été accusé de laisser les Gupta exercer une influence excessive dans la nomination de ministres et d'avoir accordé à cette famille des contrats très rémunérateurs avec des compagnies étatiques, un scandale désigné sous le nom de "mise sous contrôle de l'État".
M. Zuma et la famille Gupta ont démenti ces allégations.
Dans ses réponses lundi à des questions concernant une demande de l'ex-défenseur des intérêts publics, Thuli Madonsela, demandant des mesures de réparation pour la mise sous contrôle de l'État, M. Zuma a déclaré avoir mis en place des procédures de révision à l'encontre de cette demande en réparations, et que la question devrait être soumise aux tribunaux lors d'une audience prévue du 24 au 26 octobre 2017.
Une investigation complète sur ces allégations sera menée une fois que la cour aura clarifié les points litigieux, selon M. Zuma.