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Le Soudan du Sud "pas inquiet" des mouvements du dirigeant rebelle Marchar

Xinhua | 25.11.2016 16h40

Le gouvernement du Soudan du Sud a déclaré jeudi qu'il n'était pas préoccupé par les déplacements du chef rebelle Riek Machar dans la région, suite à une nouvelle annonçant que l'ex-premier vice-président s'était vu refuser l'entrée en Éthiopie et au Soudan.

Le porte-parole du ministère sud-soudanais des Affaires étrangères, Mawien Makol Arik, a déclaré à Xinhua que le gouvernement n'avait pas reçu d'informations officielles sur ce supposé refus d'entrée sur le territoire de ces deux pays qu'aurait rencontré M. Machar.

"Nous avons également appris ce qui lui est arrivé la semaine dernière quand il a essayé d'entrer dans ces deux pays. Mais cette information n'est pas officielle", a déclaré M. Arik à Xinhua à Juba, capitale du pays.

"La position du gouvernement est que nous ne sommes pas préoccupés de l'ex-premier vice-président. Cela n'est pas notre position mais c'est pour mettre en œuvre la paix avec la faction de Taban Deng Fai", a-t-il ajouté.

M. Gai a remplacé M. Machar en tant que premier vice-président du gouvernement d'union nationale de transition formé à la mi-avril, après la reprise des combats en juillet à Juba. Le mouvement d'opposition de M. Machar, l'APLS-En Opposition a été chassé de Juba par les forces du président Salva Kiir.

"Nous ne le contrôlons pas (M. Machar) mais c'est aux pays où il veut rentrer de décider", a-t-il dit.

Ces propos ont eu lieu après que le porte-parole de l'APLS-IO a réaffirmé jeudi que M. Machar n'était revenu en Afrique du Sud que pour des raisons officielles et qu'il retournerait au Soudan du Sud.

Les pays membres de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), bloc régional qui avait contribué à la négociation de l'accord de paix fragile visant à mettre fin à des années de conflit au Soudan du Sud, notamment le Kenya, le Soudan, l'Éthiopie et l'Ouganda, ont récemment annoncé qu'ils refuseraient d'accueillir les responsables de l'APLS-IO dans leur capitale.

"Ce qui est important c'est que ces pays (de l'IGAD) travaillent avec le gouvernement à Juba", a déclaré M. Arik.

(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)
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