Dernière mise à jour à 08h55 le 22/06
Le vice-président kenyan William Ruto a appelé la communauté d'affaires de l'Afrique de l'Est à envisager la création d'un marché commun dans la région.
Ce responsable s'exprimait mardi devant les membres du Conseil des affaires d'Afrique de l'Est (EABC), un organe du secteur privé de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC), qui regroupe le Kenya, la Tanzanie, l'Ouganda, le Burundi, le Rwanda et le Sud-Soudan.
"Nous devrions avoir un marché commun qui réunisse les six pays. Cela donnerait une véritable signification à l'esprit de la CAE", a déclaré M. Ruto.
M. Ruto a déploré l'absence d'un marché commun dans le cadre du processus d'intégration dans la région.
"Vous serez en meilleure position pour représenter votre compagnie sous le signe de la Communauté d'Afrique de l'Est que sous celui de votre pays individuel, pour concourir à un appel d'offres ou pour participer à un mégaprojet dans la région", a-t-il déclaré aux membres de l'EABC.
M. Ruto a appelé le secteur privé à jouer un rôle effectif pour accélérer les relations commerciales entre les pays membres de l'EAC, déclarant que le secteur privé devrait encourager les entités commerciales et les partenariats dans la région de l'EAC.
"Nous devons encourager une situation où nous ayons des entreprises avec des partenaires des six pays membres de l'EAC. En faisant cela, nous allons faire notre intégration une réalité", a déclaré M. Ruto.
Il a préconisé l'unité dans l'élimination des barrières non tarifaires qui sont devenus la pierre d'achoppement à la libre circulation des entreprises dans les pays membres de l'EAC.
Il a exhorté les gouvernements de la région à créer un environnement favorable, y compris l'amélioration des infrastructures.