Dernière mise à jour à 14h20 le 22/02
Les autorités judiciaires de la République démocratique du Congo (RDC) ont décidés d'envoyer trois magistrats militaires enquêter sur des nouvelles allégations sexuelles du contingent congolais déployé au sein de la Mission de l'ONU en République centrafricaine (MINUSCA).
Mardi, l'ONU a affirmé avoir identifié quatre nouvelles victimes présumées de l'abus sexuel impliquant des Casques bleus de la MINUSCA.
Les autorités de la RDC a affirmé avoir été formellement informé par l'ONU de l'implication des militaires congolais dans cette agressions sexuelles, selon les sources judiciaires.
"J'ai donné des injonctions à l'auditeur général pour envoyer trois magistrats militaire pour enquêter surplace en vue d'ouvrir une poursuite. Les formalités sont en cours pour le voyage", a déclaré Alexi Ntambwe Mwamba, ministre congolais de la Justice.
Selon M. Ntambwe Mwamba, le rapport de l'ONU publié mardi accuse des militaires congolais d'avoir agressé sexuellement quatre jeunes filles vivant dans un camps de personnes déplacées en Centrafrique entre 2014 et 2015.
En novembre dernier, cinq militaires du contingent congolais ont été pointés du doigt dans les allégations concernant les agressions sexuelles contre cinq femmes et une fille mineur.
S'appuyées sur l'enquête, les autorités congolaises ont déclaré un non-lieu dans l'affaire, invoquant l'absence des preuves de la part des instances de l'ONU pour inculper les soldats congolais.