Dernière mise à jour à 14h14 le 19/12
Une semaine après les attaques contre trois camps militaires au Burundi, les autorités ont annoncé vendredi la mise en place d'une équipe chargée de faire la lumière sur les allégations d'exécutions extrajudiciaires qui auraient été commises après ces attaques.
L'équipe de trois magistrats est chargée de faire la lumière sur les allégations d'"exécutions extrajudiciaires" lors des combats qui ont suivi les attaques ourdies par un groupe non identifié contre trois camps militaires sis en mairie de Bujumbura et du camp Mujejuru dans la province de Bujumbura en date du 11 décembre 2015, a affirmé le procureur général de la République, Valentin Bagorikunda, dans un communiqué.
Il a ajouté que dans la foulée de ces combats, un dossier répressif a été ouvert au parquet général de la République pour élucider les circonstances des tueries qui ont été enregistrées.
Ces dernières ont été estimées officiellement à près de 87 morts mais d'autres sources ont avancé un nombre beaucoup plus élevé qui oscille entre 300 et 400 personnes tuées, parfois même après avoir été ligotées.
La coordination des activités de cette équipe qui devra rendre le rapport dans un délai d'un mois sera assurée par le substitut général Bucumi Jean Bosco.