Dernière mise à jour à 08h34 le 20/11
Le président ougandais Yoweri Museveni a déclaré jeudi qu'il n'avait aucune intention de s'accrocher au pouvoir s'il perd les élections l'année prochaine.
M. Museveni a déclaré aux journalistes au cours de son parcours de campagne dans le district d'Arua dans le nord-ouestdu pays qu'il n'était pas assoiffé de pouvoir ni à la recherche d'un emploi.
"J'ai déjà un travail chez moi, je suis gardien de troupeau", a déclaré M. Museveni.
Il a déclaré être resté en politique pour accomplir sa mission de créer une fédération est-africaine. Il a souligné qu'il discutait constamment avec ses collègues de la Communauté est-africaine (EAC) pour former officiellement une telle fédération.
L'EAC réunit l'Ouganda, le Kenya, le Rwanda, la Tanzanie et le Burundi.
Les suggestions de l'opposition selon lesquelles il ne pourrait pas l'emporter dans des élections libres et justes sont infondées puisqu'il perd dans certaines régions du pays.
"Si la Commission électorale est partiale et truque les élections pour mois, comment cela se fait-il que je perde dans autant de circonscriptions ? Le fait que nous perdons dans certaines circonscriptions démontre que la Commission n'est pas partiale", a-t-il dit.
L'opposition accuse depuis toujours la Commission électorale de partialité.
Les analystes estiment que les élections de 2016 devraient être triangulaires, opposant M. Museveni, l'ex-Premier ministre désormais dans l'opposition Amama Mbabazi, et Kizza Besigye, qui s'est déjà présenté trois fois face à M. Museveni. Toutefois, le nombre total de candidats à cette élection, y compris les trois déjà cités, s'élève à huit.
Les élections doivent avoir lieu le 18 février, selon la Commission électorale indépendante, organe responsable des élections dans ce pays.