Dernière mise à jour à 10h58 le 29/03
La Chine a fait de grands progrès dans l'amélioration de la conservation et de la restauration des zones humides au cours des dernières années, avec plus de 52% de ses zones humides actuellement placées sous protection.
Avec une superficie totale de zones humides de plus de 800 millions de mu (53,3 millions d'hectares), la Chine se classe première en Asie et quatrième dans le monde. La superficie des zones humides du pays a augmenté de plus de 200 000 hectares entre 2016 et 2020. La Chine a également établi un système national de protection des zones humides composé principalement de parcs nationaux, de réserves naturelles de zones humides et de parcs de zones humides.
En janvier 2021, un projet de loi sur la protection des zones humides a été soumis au Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale (APN), la plus haute législature de Chine, pour un premier examen. Selon Gao Hucheng, président du Comité de protection de l'environnement et de conservation des ressources de l'APN, la législation sur la protection des zones humides est propice à la mise en place d'un système juridique complet pour garantir la protection des zones humides.
En 2018, six villes chinoises, parmi un total de 18 villes pionnières mondiales, ont été reconnues pour leurs efforts exceptionnels pour sauvegarder leurs zones humides urbaines lors de la 13e réunion de la Conférence des Parties contractantes à la Convention de Ramsar sur les zones humides.
Exemple de ce qui a été fait en Chine, depuis la fin de 2018, 93 étangs d'aquaculture et 20 km de digues ont été supprimés dans la partie de la réserve naturelle nationale du lac Dongting de l’Ouest dans la province du Hunan (centre de la Chine), et 86,4 hectares de zones humides, 200 hectares d'habitats pour les oiseaux et 533,3 hectares de végétation ont été restaurés.
Depuis la mi-février, la réserve naturelle nationale de Liaohekou, située dans la ville de Panjin, dans la province du Liaoning (nord-est de la Chine) est devenue une destination pour les oiseaux migrateurs. À l'heure actuelle, plus de 200 000 oiseaux migrateurs de 50 espèces ont été observés dans la réserve grâce aux efforts de conservation.
«Ces dernières années, nous avons démoli des étangs d’aquaculture côtière, restauré 5 726,6 hectares de zones humides et étendu 17,6 kilomètres de côtes naturelles », a déclaré un responsable de l’administration des forêts et de la protection des zones humides de la ville.
Dans le même temps, tout en protégeant l'écologie des zones humides, la Chine a également exploré le tourisme en utilisant judicieusement les zones humides, en créant des opportunités d'emploi et en améliorant les revenus des résidents locaux.
Ainsi, près de 10 000 villageois vivant près du parc national de zones humides en terrasses de Longji, dans le comté de Longsheng de la région autonome Zhuang du Guangxi (sud de la Chine), ont été sortis de la pauvreté grâce aux dividendes du parc et aux subventions du gouvernement local.
Selon l'Administration nationale des forêts et des prairies (NFGA), les parcs de zones humides de Chine ont contribué pour 53,6 milliards de yuans (8,21 milliards de dollars) à la croissance économique régionale et créé 47 000 nouveaux emplois de manière directe. En 2019, les parcs nationaux de zones humides de Chine ont accueilli 385 millions de visiteurs.
Au cours des cinq prochaines années, a déclaré un responsable de la NFGA, la Chine continuera d'intensifier ses efforts en matière de protection des zones humides, avec pour objectif de mettre sous protection 55% de sa superficie totale de zones humides. Le pays mènera aussi une série de projets clés de protection et de restauration des zones humides et construira et restaurera 18 800 hectares de forêts de mangrove.