Chine : un système national d'échange de quotas d'émission au service de la transition vers une faible émission de carbone

Le système national d'échange de quotas d'émission de la Chine sera un levier politique important pour atteindre l'engagement de zéro émission nette du pays, selon un rapport de Fitch Ratings.

L'impact du système augmentera au fil du temps à mesure de l'extension de la couverture, du resserrement des règles et la réduction de l'offre de quotas, indique le rapport.

Un ensemble de règles provisoires pour la gestion des échanges de quotas d'émission de carbone du pays est entré en vigueur le 1er février, marquant une étape clé dans l'établissement d'un système national unifié d'échange de quotas d'émission dans le cadre des efforts déployés par le pays en vue d'atteindre son objectif de neutralité carbone pour 2060.

Un total de 2.225 entreprises énergétiques du pays, qui se sont vu attribuer des plafonds d'émission de dioxyde de carbone, peuvent échanger leurs quotas d'émission via ce système, par lequel les entreprises qui dépassent leurs plafonds peuvent acheter des quotas inutilisés à celles qui ont de faibles émissions.

Bien que l'impact initial du système soit probablement limité, M. Fitch a déclaré qu'il s'attendait à ce que les règles deviennent plus strictes et que les obligations augmentent au fil du temps, à mesure que les décideurs politiques intensifieront leurs efforts pour respecter les engagements en matière d'émissions.

La Chine a annoncé qu'elle s'efforcerait de ramener les émissions de dioxyde de carbone à un pic avant 2030 et de devenir neutre en carbone avant 2060 pour lutter contre le changement climatique.