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Selon un institut de recherche australien, les rumeurs sur « la fabrication chinoise du nouveau coronavirus » sont dues à une « marine en ligne »

le Quotidien du Peuple en ligne | 11.06.2020 15h55

Un rapport d'enquête récemment publié par l'Institut de recherche australien et intitulé « Comme un virus : la désinformation organisée sur la diffusion du nouveau coronavirus » a souligné que les rumeurs qui se sont répandues à l'étranger sur le média social Twitter et affirmant que « le nouveau coronavirus est une arme biochimique de fabrication chinoise » ont été fabriquées par une « marine en ligne ».

Des chercheurs de l'Université de technologie du Queensland ont analysé 2,6 millions de tweets liés au nouveau coronavirus et 25,5 millions de retweets liés en dix jours sur Twitter fin mars et ont constaté que 5 752 comptes étaient liés de manière cohérente. Les fausses informations ont été transférées 6 559 fois et une théorie du complot affirmant que « le nouveau coronavirus est une arme biochimique de fabrication chinoise » a été diffusée de manière coordonnée.

En dix jours, un total de 882 tweets originaux liés à la théorie du complot des armes biochimiques ont été retweetés 18 498 fois, ont compté 31 783 « Likes » et 5 millions de vues parmi les utilisateurs de Twitter. La plupart de ces transferts sont des transferts rapides en une seconde ou des transferts en une minute. Selon la recherche, ce genre de transfert rapide et à grande échelle est susceptible d'être une opération automatisée d'un compte de robot, ou un transfert par des machines actionnées par l'homme.

Selon le rapport, cette « marine en ligne » utilise les craintes et les inquiétudes des utilisateurs des médias sociaux à propos du nouveau coronavirus pour organiser des activités visant à promouvoir la propagation des théories du complot. Lorsque l'influence de cette rumeur aura été amplifiée, elle ne sera plus seulement contrôlée par des robots et des comptes liés, ce qui affectera les utilisateurs ordinaires et réels. À cet égard, les chercheurs appellent les gouvernements, les agences compétentes et les plates-formes technologiques à enquêter sur de tels actes, et non à faciliter la diffusion des théories du complot.

(Rédacteurs :Yishuang Liu, 孙晨晨)
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