Dernière mise à jour à 08h51 le 27/03
La qualité de l'air s'est détériorée durant les deux premiers mois de l'année, principalement en raison de conditions météorologiques défavorables et d'une relance de l'économie.
En janvier et février, 338 villes majeures de la Chine ont affiché une bonne qualité de l'air durant 64,6% des jours, en baisse de 4,8 points de pourcentage en base annuelle, a indiqué le ministère de la Protection de l'environnement dans un communiqué.
La densité moyenne des PM2,5 dans ces villes a augmenté de 12,7% pour atteindre 71 microgrammes par mètre cube.
Dans la région Beijing-Tianjin-Hebei, la proportion des jours caractérisés par une bonne qualité de l'air a reculé de 19 points de pourcentage à 44,7% pendant cette période, et la densité des PM2,5 a progressé de 48% sur un an.
La proportion des jours présentant une bonne qualité de l'air à Beijing a diminué de 22,5 points pour atteindre 54,2%.
La ville de Haikou, dans la province insulaire de Hainan (extrême-sud), a affiché la meilleure qualité de l'air parmi les 74 grandes villes du pays, alors que Shijiazhuang, capitale de la province du Hebei, s'est avérée la plus polluée.
Chai Fahe, expert de l'Académie de recherche sur les sciences environnementales de Chine, attribue en partie la détérioration de l'air à des conditions météorologiques défavorables empêchant la dispersion des polluants.
La relance économique a également pesé sur la qualité de l'air, selon lui.
Avec la reprise de la production et de la demande depuis la deuxième moitié de l'année dernière, la production et les émissions de polluants dans les secteurs hautement polluants ont connu une augmentation, précise-t-il.