Dernière mise à jour à 14h06 le 07/09
Les scientifiques chinois sont en train de développer une famille de dirigeables à haute altitude qui pourront contribuer à l'observation de la Terre, à la surveillance maritime et au relai de signaux de communication.
Des chercheurs de l'Académie chinoise des sciences travaillent sur des dirigeables stratosphériques, qui sont appelés ainsi parce qu'ils sont capables de mener des opérations à long terme dans la stratosphère, la deuxième couche principale de l'atmosphère de la Terre, à une altitude de 20 à 50 km.
Selon le plan de développement de l'académie pour la période du 13e Plan quinquennal (2016-2020), qui énumère les 140 priorités en matière de recherche et de développement, les chercheurs vont développer des technologies et des techniques clés pour dirigeables stratosphériques contrôlables et effectuer des tests en vol avant la fin de 2020.
« Nos dirigeables stratosphériques existeront en différentes tailles, et nous en avons déjà testé en volé deux d'entre eux », a déclaré Wang Yuechao, directeur du Bureau des grands programmes de recherche et de développement de l'Académie.
« Le dernier test a eu lieu en août, quand nous avons fait voler un dirigeable et atteint nos objectifs ».
Selon Wang Yuechao, la quasi-totalité des grandes puissances du monde explorent les aéronefs à haute altitude aérospatiale, la Chine figurant parmi les meilleurs acteurs dans ce secteur.
Des articles de presse publiés précédemment avaient quant à eux précisé que les dirigeables stratosphériques de l'Académie peuvent fonctionner de façon autonome ou être contrôlés à distance par du personnel au sol.
Fonctionnant à l'énergie solaire, réutilisables et sans pilote, ces aéronefs peuvent passer beaucoup de temps en altitude et servir pour un large éventail d'objectifs. Au moins cinq pays, dont les États-Unis et le Japon, développent actuellement de tels systèmes.
Selon Wang Ya'nan, rédacteur en chef du magazine Aerospace Knowledge, par rapport aux engins spatiaux et aux satellites, les dirigeables stratosphériques n'ont pas besoin d'une rampe de lancement et sont faciles à récupérer et à réutiliser. Ils offrent également une vue plus large de la Terre et une durée opérationnelle beaucoup plus longue que celle des avions.
« Par conséquent, ils offrent une meilleure plate-forme pour la surveillance de la Terre et la surveillance maritime », a précisé M. Wang.
De plus, parce que les dirigeables sont plus proches de la Terre que les satellites, ils peuvent servir de plaque tournante pour mieux relayer les signaux de communication.
« En outre, les dirigeables stratosphériques sont capables de transporter des charges qui seront jusqu'à 10 fois supérieure à celles d'un vaisseau spatial », a également souligné M. Wang.
Zhu Ming, professeur associé à l'Université Beihang à Beijing, estime quant à lui que ces dirigeables pourraient avoir de nombreuses utilisations dans le secteur public.
« Ils ont un fort potentiel en matière de protection de l'environnement, de secours en cas de catastrophe et de prévisions météorologiques », a-t-il dit.
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