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Kenya : lutte contre le commerce illégal d’ivoire

le Quotidien du Peuple en ligne | 03.05.2016 16h30
  • Kenya : lutte contre le commerce illégal d’ivoire

    1/10Le président kenyan Uhuru Kenyatta met le feu à la plus grande pile d’ivoire. (Photo/China Daily)

  • Kenya : lutte contre le commerce illégal d’ivoire

    2/10Un total de 105 tonnes d'ivoire et 1,3 tonne de cornes de rhinocéros ont été brûlées samedi. (Photo/China Daily)

  • Kenya : lutte contre le commerce illégal d’ivoire

    3/10Un pompier empêche le feu de se propager à l'herbe autour de l'ivoire. (Photo/China Daily)

  • Kenya : lutte contre le commerce illégal d’ivoire

    4/10Un total de 105 tonnes d'ivoire et 1,3 tonne de cornes de rhinocéros ont été brûlées samedi. (Photo/China Daily)

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    5/10Un pompier contrôle le site de l’ivoire brûlant. (Photo/China Daily)

  • Kenya : lutte contre le commerce illégal d’ivoire

    6/10Un garde du Kenya Wildlife Service en faction sur les lieux pour empêcher l’accès au site. (Photo/China Daily)

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    7/10Un garde du Kenya Wildlife Service en faction sur les lieux pour empêcher l’accès au site. (Photo/China Daily)

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    8/10Un pompier éteint le feu sur l'herbe. (Photo /China Daily)

  • Kenya : lutte contre le commerce illégal d’ivoire

    9/10Les pompiers surveillent le site en feu. (Photo/China Daily)

  • Kenya : lutte contre le commerce illégal d’ivoire

    10/10Les pompiers surveillent le site en feu. (Photo/China Daily)

Le Kenya a brûlé 105 tonnes d'ivoire et de 1,3 tonne de cornes de rhinocéros pour adresser un message fort contre le braconnage et le commerce illicite de ces produits. D'une voix ferme, le président du pays Uhuru Kenyatta a réaffirmé sa position pour protéger la population des animaux sauvages.

Le chef de l'Etat a appelé à la légalisation du commerce et a indiqué que le Kenya transmettra bientôt sa proposition à la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (CITES) pour demander une interdiction complète.

«Ce vice doit se terminer et nos éléphants seront protégés», a martelé Kenyatta. «Je sais que certains pensent que notre nation devrait mettre les stocks sur le marché et utiliser ce produit dans notre développement. Mais je tiens à dire que l'ivoire n'a de valeur si elle est retirée de nos éléphants. La génération future va nous juger», a-t-il déclaré lors d'une réunion avec ses homologues internationaux tels qu'Ali Bongo, le président du Gabon, John Scanlon, le secrétaire général de la CITES, ainsi que Ségolène Royal, la ministre française de l'environnement et présidente de la Convention des Parties (COP) 21.

Dans sa lettre à Kenyatta, le président Xi Jinping a indiqué que la Chine apprécie ses efforts dans la conservation de la faune et continuera à renforcer ses communications et coopérations avec la communauté internationale, y compris le Kenya, dans la protection des animaux sauvages en Afrique.

L'événement a eu lieu au parc national de Nairobi, la seule réserve naturelle du monde située au cœur d'une ville. C'est la quatrième fois que le Kenya brûle des stocks d'ivoire. Malgré une position anti-braconnage toujours cohérente, ce pays en particulier et l'Afrique en général continuent de perdre ses populations d'éléphants et de rhinocéros.

Les dernières statistiques montrent que 100 000 éléphants ont été tués au cours des trois dernières années, dont la plus grave perte pour l'Afrique centrale avec un taux de diminution de 64 % en dix ans. Un vice nourri par la corruption endémique, des frontières poreuses et les cartels internationaux utilisant des armes de plus en plus sophistiquées.

Uhuru Kenyatta a également souligné que le combat ne peut être gagné en un jour. Néanmoins, il a exhorté des efforts concertés de la part d'autres pays qui ont déjà montré leur coopération en brûlant une partie de leurs stocks. 

(Rédacteurs :Qian HE, Wei SHAN)
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