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2015 a été l'année où les températures ont été les plus élevées jamais enregistrées, selon un institut britannique

Xinhua | 21.01.2016 10h59

2015 a été l'année où les températures ont été les plus élevées jamais enregistrées depuis 1850, selon les chiffres provisoires publiés mercredi par un institut britannique de météorologie pour les températures moyennes mondiales.

L'ensemble de données a été produit par les chercheurs du Met Office Hadley Centre for Climate Prediction and Research et de l'unité de recherche sur le climat de l'université d'East Anglia.

Les chiffres montrent qu'en 2015, la température moyenne mondiale a été supérieure de 0,75 degré Celsius par rapport à la moyenne à long terme observée entre 1961 et 1990, un record depuis au moins 1850.

Comparée à la période pré-industrielle, la température moyenne mondiale observée en 2015 est supérieure d'environ un degré Celsius par rapport à la moyenne à long terme observée entre 1850 et 1900.

Le chiffre estimé pour 2015 se situe dans la fourchette prévue par l'institut pour la température moyenne mondiale de l'année écoulée. Le Met Office s'attend également à ce que des records soient battus en 2016.

"Bien que la température mondiale élevée soit imputable cette année à un fort El Nino, il est clair que l'influence humaine conduit notre climat vers des territoires inconnus,'' a dit M. Phil Jones, professeur à l'université d'East Anglia.

Outre le Met Office, la NASA et l'administration océanique et atmosphérique nationale des Etats-Unis ont également confirmé que la température moyenne mondiale de 2015 est la plus élevée à avoir été enregistrée depuis les premières observations, au XIXème siècle.

"Le réchauffement climatique transforme les années chaudes en années records. L'année dernière, la température moyenne mondiale en surface a été supérieure de plus d'un degré Celsius à celle observée à la fin du XIXème siècle. En d'autres termes, nous avons déjà parcouru plus de la moitié du chemin qui nous sépare du seuil maximal qui a été fixé lors de l'accord de Paris. Celui-ci vise en effet à maintenir le réchauffement climatique nettement en deçà de deux degrés Celsius et, si possible, à 1,5 degré au maximum,'' a déclaré le directeur de la politique et des communications au Grantham Research Institute on Climate Change and the Environment, Bob Ward.

''Cela met la pression sur les gouvernements et devrait les inciter à tenir rapidement leurs promesses d'agir contre le changement climatique et à consolider leurs projets visant à réduire leurs émissions annuelles de gaz à effet de serre,'' a ajouté M. Ward.

(Rédacteurs :Guangqi CUI, Wei SHAN)
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