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RDC: le gouvernement se félicite du soutien de l'UA, de l'ONU et de la Conférence Episcopale au diologue politique

Xinhua | 21.01.2016 08h42

La République Démocratique du Congo (RDC) a reçu le soutien de l'Union africaine et de l'ONU au dialogue national en vue des élections présidentielles prochaines, a déclaré mercredi à Kinshasa le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende Omalanga, lors d'un point de presse.

Le gouvernement a reçu des messages de soutien de la présidente de la Commission de l'Union Africaine, madame Nkosazana Dlamini Zuma, du secrétaire général des Nations Unies, monsieur Ban Ki-moon, du Chef de la Mission de stabilisation de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo, monsieur Maman Sidikou, ainsi que de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) pour le dialogue politique, a affirmé Lambert Mende Omalanga, qui est également ministre de Communication.

"Nous nous réjouissons du fait que tous ont encouragé une telle action et une volonté commune d'avancer dans le processus électoral...La bonne coopération entre toutes les parties prenantes, y compris les membres de l'opposition politique, la Société Civile, les groupes religieux ainsi que les partenaires internationaux, sera importante afin d'assurer un environnement paisible et transparent pour les élections prochaines," a-t-il indiqué.

Il a rappelé que le 14 janvier, Nkosazana Dlamini Zuma, a publié une déclaration soutenant pleinement le dialogue national en RDC comme étant "le seul moyen de relever les nombreux défis confrontés par le pays et, consolider l'unité et la cohésion nationales.

La Présidente de Commission de l'Union Africaine a demandé que monsieur Edem Kodjo, ancien Premier ministre togolais et membre du groupe des sages de l'Union Africaine, se rende à Kinshasa pour mener les consultations nécessaires en vue du lancement dudit dialogue.

Le 14 janvier 2016, le représentant spécial de L'ONU en RDC, monsieur Maman Sidikou, a rapporté au Conseil de Sécurité de l'ONU que, pendant les récentes rencontres avec le Président Joseph Kabila, il a exprimé l'empressement de la MONUSCO de soutenir un processus électoral congolais inclusif guidé selon la Constitution.

Ceci a suivi le rapport daté du 24 décembre au Conseil de Sécurité de l'ONU par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, dans lequel il encourage le président Kabila ainsi que le gouvernement de la RDC "à multiplier leurs contacts avec les parties prenantes, toutes formations politiques confondues.

"Prenant compte de l'intention d'engager un dialogue national visant à instaurer un consensus sur le processus électoral en cours, le Secrétaire Général de l'ONU suggère que ce dialogue "soit ouvert à tous et que les parties prenantes ayant des positions divergentes puissent débattre des thèmes qui divisent dans un climat d'ouverture et de respect mutuel". Il exhorte aussi toutes les parties congolaises "à choisir la voie du dialogue et de la concertation pour régler leurs différents".

Le 4 Janvier dernier, les responsables de la CENCO - qui représente l'assemblée des Evêques de la République Démocratique du Congo - ont lancé un appel au dialogue et ont annoncé la formation d'un comité spécial chargé de faire le suivi avec les différents partis politiques, encourager la confiance mutuelle et prendre des mesures visant à amorcer le processus électoral.

Dans un récent discours à la Nation, le président de la République Joseph Kabila a appelé à une large participation du peuple au Dialogue National qu'il a convoqué afin d'assurer un cycle électoral paisible :

Selon le président Kabila, la mise en place, en cours, du Comité Préparatoire, et celle prochaine de la facilitation internationale, permettront, à brève échéance, le démarrage effectif dudit dialogue, avec pour objectif de trouver des solutions consensuelles aux questions majeures qui minent le processus électoral, ouvrant ainsi la voie à des élections crédibles et apaisées.

Le président Jospeh Kabila avait, pour la première fois, annoncé ses plans pour un dialogue en mai 2015. Il a, depuis lors, consulté des chefs religieux, des membres des partis d'opposition ainsi que sa propre coalition politique dirigeante, des diplomates et autres représentants étrangers dans le but de faire avancer cet important agenda.

(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)
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