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Drone et faune sauvage font-ils bon ménage ?

le Quotidien du Peuple en ligne | 12.01.2016 09h54

Un engin équipé d'une caméra vole tout près de cygnes au lac de Qinghai. Une action qui suscite une discussion concernant ses interférences aux oiseaux.

Un photographe amateur a effrayé des centaines de cygnes sauvages en hivernage au lac Qinghai en faisant voler un drone trop proche du site L'événement rapporté par plusieurs médias a déchaîné un débat violent sur Internet, en particulier du côté des ornithologues et amateurs de drones.

De nombreux internautes insistent sur le fait que les autorités doivent lancer rapidement des directives et règlements afin d'assurer le bon fonctionnement des drones.

Selon Xihai Metropolis Daily basé à Xining, dans la province du Qinghai, l'appareil a été utilisé pour photographier près de 300 cygnes se trouvant sur le lac de Quinawan Bay. Plusieurs autres photographes ont pris des clichés du drone en vol stationnaire à environ un mètre au-dessus des oiseaux, qui ont fuit après avoir été perturbé.

Deux jours plus tard, certains entre eux y sont retournés et n'ont constaté que quelques dizaines d'oiseaux sur le même site. Le lendemain, les photos du drone étaient postées sur la toile, et le début d'une controverse sur une utilisation appropriée des appareils télécommandés.

L'engin apparaissant sur les images serait un modèle populaire produit par la société chinoise utilisant la technologie DJI. En tant que leader du marché de drones d'un vol très simple et systèmes de photographie aérienne, les caméras volantes DJI rendent cette technique pratique et abordable pour les amateurs.

Un internaute surnommé Bing He a confié qu'il était photographe et témoin de l'incident. La caméra volant à environ un mètre au-dessus de la tête des cygnes pendant plusieurs minutes, ont pu éventuellement effrayer les oiseaux.

Yin Yuping, animateur à Radio Nanning, a écrit sur son microblog qu'il ne fallait pas blâmer les drones car les vrais coupable sont les êtres humains.

Pour Li Haitao, un ornithologue pékinois qui a été l'un des premiers à faire voler un drone dans la ville (en 2006) et qui depuis depuis le début prend des photos d'oiseaux avec cet appareil, pense que par rapport aux oiseaux de petite taille comme ceux des rivages, les cygnes ne sont pas très sensible aux drones.

«Pour les photographes ou amoureux de la nature, ils devraient mettre le bien-être de la faune au dessus de la qualité de leurs photos», a-t-il martelé.

D'après lui, le gouvernement suit certaines pratiques de gestion américaines, y compris l'enregistrement du nom réel du propriétaire et la délimitation de zones restreintes.

 

(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)
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