Dernière mise à jour à 14h47 le 17/12
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| Arrivée d’un couple de pandas géants offerts par le gouvernement central à la Région administrative spéciale de Macao, en avril dernier. [Photo/Xinhua] |
Inquiets de la faible libido des pandas géants dans les zoos, les scientifiques ont tenté d'y remédier en tentant plusieurs expériences pour les mettre dans l'ambiance, y compris le Viagra et le "porno panda".
Devant un cuisant échec, ils se sont tournés vers l'insémination artificielle pour assurer la procréation des créatures noires et blanches en voie de disparition.
Mardi, une étude a suggéré que la solution pouvait être beaucoup plus simple et peut-être plus évidente : Il faut laisser les pandas choisir leurs propres partenaires.
"Il s'avère que les pandas géants jumelés avec des compagnons privilégiés ont une copulation et un taux de natalité significativement plus élevés," ont expliqué les chercheurs dans la revue Nature Communications.
Généralement, les pandas en captivité sont présentés à un partenaire sélectionné par les scientifiques basés sur des profils génétiques des animaux. L'objectif est de minimiser la consanguinité et d'élargir le pool d'ADN.
Mais le résultat est souvent frustrant, car les animaux devant être cajolés par une intervention humaine pour susciter l'intérêt sexuel et l'accouplement.
Une équipe américaine et chinoise ont mené une série de tests au Centre chinois de conservation et de recherche du panda géant dans la province du Sichuan, pour voir si d'être autorisés à choisir leurs propres partenaires pourrait faire une différence.
Mâles et femelles ont été logés dans des enclos avec des animaux du sexe opposé de chaque côté, étant incités à avoir une interaction physique limitée avec leurs voisins à travers les barreaux de la cage.
Les spécialistes ont mesuré le comportement des pandas, comprenant différentes formes de jeu et deliaison, ainsi que l'excitation sexuelle.
Les interactions négatives ont inclus des signes d'agressivité ou un simple manque d'intérêt.
Nos compères ont ensuite été introduits l'un à l'autre pour un accouplement entre les deux-partenaires privilégiés et non privilégiés.
La performance de reproduction la plus élevée a été observée lorsque les deux mâles et femelles ont montré une préférence mutuelle, ont fait observer les chercheurs.
Ces résultats ne devraient pas une grande surprise. Depuis la publication de Charles Darwin en 1859 de sa théorie de la sélection sexuelle, les scientifiques ont compris que le choix du partenaire était la clé de la reproduction animale.
Pour les auteurs de l'étude : "Une incompatibilité peut nuire aux programmes d'élevage en captivité en réduisant les taux de reproduction. Il est donc surprenant que les préférences sexuelles ne soient pas plus fortement représentées dans les programmes d'élevage en captivité".
"L'avenir de l'élevage n'aura pas lieu dans un tube à essai", écrivent-ils.
Le Groupe WWF estime qu'on compte seulement près de 1 600 pandas à l'état sauvage dans le centre-sud de la Chine.
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