Dernière mise à jour à 11h27 le 07/10
Compte tenu de la confiance dont bénéficient de plus en plus les systèmes numériques et de l'utilisation croissante des logiciels commerciaux de série, les installations nucléaires civiles du monde entier sont confrontées à un risque grandissant de cyber-attaque majeure, selon un rapport publié lundi par la Chatham House, un groupe de réflexion londonien.
En raison des avantages commerciaux que procure la connectivité internet, un certain nombre d'installations nucléaires sont désormais dotées de connexions au réseau privé virtuel (VPN), et les moteurs de recherche peuvent aisément identifier les composants essentiels des infrastructures grâce à ces connexions, prévient le rapport.
Même lorsque les installations sont "physiquement isolées'' ou séparées de l'accès public à internet, une simple clé USB peut aisément venir à bout de cette protection, selon le rapport.
Les auteurs du rapport ont également souligné que des facteurs tels que les vulnérabilités de la chaîne d'approvisionnement, l'absence de formation du personnel et les approches plus réactives que proactives de la cyber-sécurité conduisent à l'augmentation des risques d'atteinte à la cyber-sécurité.
Compte tenu des risques, les auteurs suggèrent plusieurs mesures censées renforcer la cyber-sécurité dans les installations nucléaires.
Ces mesures comprennent l'évaluation des risques intégrée, la mise en œuvre de règles visant à promouvoir la salubrité des technologies de l'information, la création d'équipes industrielles d'intervention en cas d'urgence informatique (CERT) et l'adoption au plan international de normes de réglementations, etc.