Dernière mise à jour à 08h57 le 21/09
Les populations marines ont été réduites de près de moitié en moyenne au niveau mondial au cours des 40 dernières années, principalement du fait de la pêche excessive, de la destruction des habitats marins et des changements climatiques, avertit le Fonds mondial pour la nature (WWF).
Dans son "Rapport Planète Vivante Océans 2015" publié cette semaine, le WWF fait état d'un net recul des populations marines, de 49% en moyenne, ce qui couvre les mammifères marins, les oiseaux marins, les reptiles et les poissons.
Cette nouvelle découverte indique que les espèces les plus importantes pour la pêche commerciale comme de subsistance sont les plus affectées, avec une baisse effrayante de 74% des populations de poissons les plus fréquemment consommés comme le thon, le maquereau et le bonito.
La crise de la baisse des populations marines est encore agravée par une forte diminution des récifs coralliens, mangroves et plantes marines dont se nourissent les poissons. Plus d'un tiers des poissons suivis par ce rapport dépendent des récifs coralliens, et les espèces en question ont enregistré un recul inquiétant de 34 % entre 1979 et 2010.
Selon le rapport, la surexploitation est la principale menace pour la biodiversité des océans, alors que le changement climatique est à l'origine du changement rapide de l'océan.
L'augmentation des températures et de l'acidité aggrave les impacts négatifs de la surpêche et d'autres menaces majeures, y compris la dégradation de l'habitat et de la pollution.
Pour le WWF, on peut pourtant éviter beaucoup d'activités menaçant l'océan.
John Tanzer, directeur du programme marin au WWF, a déclaré à Xinhua que les régions comme la côte de l'Afrique de l'Est, la région du Triangle de corail en Asie du Sud-Est et du Pacifique Sud sont sous une pression particulière et nécessitent une attention urgente.
M. Tanzer a exhorté les entreprises de fruits de mer, des organisations non-gouvernementales et les gouvernements à construire des voies économiques plus durables pour les communautés qui sont actuellement la surpêche.