Des fonctionnaires de l'Etat, des diplomates et des experts en sécurité de quelque 40 pays se sont réunis jeudi à Nairobi dans le cadre d'une conférence régionale sur la lutte contre l'extrémisme violent.
Le vice-président kényan Villiam Ruto, s'exprimant à la session d'ouverture, a décrit l'extrémisme violent comme "la menace la plus pressante de notre temps" qui, selon lui, "alimente la propagation du terrorisme, la haine aveugle et la division".
Il a appelé la communauté internationale à parler d'une seule voix afin de perturber et de dégrader l'infrastructure terroriste qui a grandi rapidement cette décennie.
"Globalement, la radicalisation des jeunes a prospéré car les réseaux terroristes recrutent ces jeunes pour effecteur des actes terroristes. Nous devons trouver les moyens appropriés pour contrer leur message", a-t-il indiqué.
Le Kenya a accueilli cette rencontre de trois jours dans un contexte de propagation rapide des idéologies radicales qui ont alimenté le terrorisme dans ses régions côtières et septentrionales.