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Burundi : l'opposition nie avoir l'intention de saboter les élections

( Source: Xinhua )

08.06.2015 08h37

Le principal opposant burundaise Agathon Rwasa a déclaré samedi à Xinhua que l'opposition n'a pas l'intention de saboter les prochaines élections.

Le parti au pouvoir, le CNDD-FDD, a accusé vendredi l'opposition de saboter les élections après que celle eut rejeté l'intervention de l'envoyé spécial de l'ONU pour les Grands Lacs Said Djinnit pour faciliter le dialogue burundais, l'accusant d'être "partial".

"Nous avons besoin d'élections libres et justes. Nous n'avons pas d'intérêt pour saboter les élections. Nous n'avons pas besoin de règlement transitoire car cela sera contre la Constitution du pays", a affirmé M. Rwasa.

D'après lui, l'opposition a besoin de "préserver" la Constitution et de l'Accord d'Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi.

Il a déclaré que l'opposition a perdu la confiance sur Said Djinnit qui, selon lui, "est aux côtés" du gouvernement burundais. C'est la raison pour laquelle l'opposition demande au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon de désigner un autre facilitateur.

Sous les auspices de la Mission d'observation électorale des Nations Unies (MENUB), le gouvernement burundais, l'opposition et la société civile ont commencé vendredi un dialogue à la recherche de solutions pour mettre fin à la crise actuelle dans le pays.

Cette crise a obligé les autorités à reporter les élections législatives, communales et présidentielles sur la proposition de la Communauté est-africaine (EAC), tandis que l'on attend encore un nouveau calendrier électoral.

Les Burundais sont aussi confrontés à des problèmes tels que le relâchement des manifestants détenus, le retour des réfugiés, le désarmement des groupes de jeunes, la tentative du président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat, la fin des manifestations contre le troisième mandat de Nkurunziza et la réouverture des radios détruites pendant le coup d'Etat avorté.

Les manifestations, commencées le 26 avril dernier, ont coûté la vie à une trentaine de personnes, selon les organisations de la société civile.

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