Les négociateurs de près de 200 pays ont repris lundi les négociations des Nations Unies sur le climat à Bonn, en Allemagne, se concentrant sur un nouvel accord climatique mondial qui doit être obtenu à Paris à la fin de l'année.
La réunion de 11 jours a pour mission de rédiger un projet de texte de 90 pages pour le nouvel accord, réduisant les divergences sur les questions allant de l'attribution de la responsabilité en matière de réduction des émissions de carbone au soutien financier et technologique aux pays en développement.
Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, qui présidera également la conférence climatique de l'ONU à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015, a dit aux négociateurs lors de l'inauguration de la réunion de Bonn que la France chercherait à parvenir à un "pré-accord" dès octobre et qu'il prévoyait d'organiser des réunions ministérielles sur le climat à Paris les 20 et 21 juillet et le 7 septembre pour imprimer un élan supplémentaire.
La réunion de Bonn est un des trois cycles restant de négociations formelles selon la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) avant la conférence de Paris. Les deux autres sessions doivent se tenir dans la même ville d'Allemagne en août et en octobre.
Tandis que les pays développés tendent à décrire l'accord comme un pacte pour la réduction des émissions, les pays en voie de développement insistent pour que l'accord à Paris soit global, prenant en compte d'autres éléments comme l'adaptation, la finance, le transfert de technologie, la transparence d'action, et le développement des capacités d'une manière équilibrée.