Un important contingent de la force de sécurité a été déployé vendredi dans le centre de Johannesburg pour freiner la violence xénophobe en cours, ont confirmé les autorités.
Ceci est venu après que la police a fait usage de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogènes pour disperser les émeutiers dans cette ville, un nouveau foyer de la violence xénophobe après des actes de violence similaires à Durban, dans la province de KwaZulu-Natal.
Les émeutiers ont attaqué la police à coups de pierres. Un certain nombre de magasins appartenant à des étrangers ont été pillés.
Depuis mercredi, la police a arrêté 18 personnes pour destruction volontaire de biens, a déclaré Theko Pharasi, le commissaire adjoint de la police de Gauteng.
Dans un développement connexe, le ministre d'Etat pour la Sécurité David Mahlobo a dit qu'il soupçonnait que les attaques contre les ressortissants étrangers faisaient partie d'un "effort coordonné".
Un avertissement prévoyant la violence a circulé jeudi soir via SMS, disant que émeutiers se dirigeaient vers Johannesburg par le train.
Vendredi également, le ministre sud-africain des Relations internationales et de la Coopération Maite Nkoana-Mashabane a déclaré que le gouvernement fera tout en son pouvoir pour assurer la sécurité de tous les citoyens.
Le président sud-africain Jacob Zuma a annoncé le déploiement des troupes de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) alors que la violence s'est propagée de la ville portuaire orientale de Durban à Pietermaritzburg et le moyeu financier intérieur de Johannesburg.