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Côte d'Ivoire : la cheffe de la mission onusienne "prend acte" du verdict dans le procès des pro-Gbagbo

( Source: Xinhua )

11.03.2015 09h04

La patronne de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci), Aïchatou Mindaoudou, "prend acte" de la condamnation mardi de l’ex Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, et d’autres cadres de l’ancien régime pour leur rôle dans la crise post-é lectorale qui a fait au moins 3 000 morts entre 2010 et 2011 dans le pays.

Dans un communiqué transmis à Xinhua, la représentante spéciale du secré taire général des Nations unies pour la Côte d’Ivoire, "prend acte de la dé cision de justice rendue dans le cadre du procès en assises des personnes poursuivies en rapport avec la crise post-électorale en Côte d’Ivoire".

Aïchatou Mindaoudou "encourage les autorités judiciaires ivoiriennes à poursuivre les efforts déployés pour la poursuite des personnes impliquées dans les crimes, violations et abus des droits de l’homme commis durant la crise post-électorale sans préjudice de leur appartenance politique".

De nombreuses organisations internationales de défense des droits humains et bien d’observateurs dénoncent une "justice des vainqueurs", une "justice sélective" pour traduire la situation des partisans de Laurent Gbagbo seuls poursuivis par la justice alors que des enquêtes ont montré que les pires crimes de la crise post-électorale ont été commis à la fois par des partisans de Laurent Gbagbo et de son rival Alassane Ouattara.

La cheffe de l’Onuci "encourage les autorités à poursuivre les efforts pour la mise en oeuvre effective du processus de réparation pour les victimes de la crise post-électorale".

Le président Alassane Ouattara a annoncé la mise en place en place d’un fonds de 10 milliards FCFA pour l’indemnisation des victimes de la crise post-électorale.

La représentante spéciale "rappelle à tous les acteurs que la ré conciliation passe par la vérité et la justice, conclut le communiqué.

Mardi, Simone Gbagbo, 65 ans, a été condamnée à 20 ans de prison pour "attentat contre l’autorité de l’Etat, participation à un mouvement insurrectionnel et trouble à l’ordre public" lors de la crise post-é lectorale qui a fait 3 000 morts.

La justice a également condamné l’ex commandant de la garde ré publicaine, le général Brunot Dogbo Blé, et l’ex commandant de la Marine nationale, Vagba Faussignaux, à 20 ans de prison pour les mêmes motifs.

L’ancienne présidente des "femmes patriotes", la ministre Geneviève Bro Grébé a été écopé de 10 ans d’emprisonnement.

Michel Gbagbo, le fils de l’ex président Gbagbo, et le vice-président du Front populaire ivoirien (FPI), Aboudrahamane Sangaré, ont été condamné s à 10 ans de prison pour "coalition de fonctionnaires et trouble à l’ordre public".

Le président statutaire du FPI (le parti de M. Gbagbo), Pascal Affi N’guessan, a été condamné à 18 mois de prison, une peine largement couverte par sa détention préventive.

Avec Simone Gbagbo, au total 83 partisans et cadres de l’ancien régime é taient poursuivis pour leur rôle dans la crise post-électorale née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire d’Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.

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